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Cette rubrique présente les tribunes libres des différents partis politiques constituant l’équipe municipale. La tribune libre permet à toutes les tendances politiques représentées dans le conseil municipal de s’exprimer.
Quel Plessis demain ?
Le retour des vacances-pour celles et ceux qui ont eu la chance de pouvoir partir-est l’occasion de porter un regard neuf sur la ville que nous partageons. Force de constater hélas que les panneaux de chantier, les maisons condamnées et les promesses de programmes neufs supplémentaires poursuivent leur multiplication. Et cela sans compter l’ensemble monumental que la majorité projette de concrétiser entre les avenues Berteaux et Tramway. Certes, ce secteur est voué à évoluer depuis près de quinze ans. Mais précisément, les temps ont changé, et il semble incompréhensible que non seulement ce projet soit conservé, mais pire, qu’il s'étende et se densifie encore.
Si notre ville a absorbé jusqu’ici tant bien que mal les différents immeubles collectifs supplémentaires ces dernières années, le dérèglement climatique d’une part, les légitimes attentes en termes de qualité de vie des plesséens actuels d’autre part, devraient dicter un changement de cap raisonnable et responsable sur le plan de l’aménagement. Mais il semble que la fuite en avant et les avantages de court-terme l’emportent toujours. Alors que plus de vingt maires du Val-de-Marne se sont rassemblés pour dialoguer avec l’État afin de préserver leurs communes d’une urbanisation excessive, celui de notre ville est fier d’avoir été félicité par la préfète du Val-de-Marne pour le nombre élevé de ces constructions, et la presse économique salue les bonnes affaires à réaliser dans les stocks d’appartements invendus des promoteurs en la classant en tête des achats à réaliser à bon compte !
Combien de temps allons-nous voir notre ville s’abîmer irrémédiablement sans réagir ? Ce projet de quartier Bony-Tramway avec ses centaines de logements est celui de trop pour un Plessis bien malmené, à l’équilibre urbain et social déjà fragilisé.
Lors de la commission urbanisme du 6 avril dernier, on nous a assuré qu’un plan d’ensemble du quartier sera présenté avant fin 2023 au Conseil Municipal. J’ai demandé que les plesséens soient également informés en transparence sur ce qui les attend avant que de nouvelles phases de chantier soient lancées. À suivre !
Bonne rentrée à tous.
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"Des vœux pour la Rentrée"
C’est La Rentrée. Comme au 1er janvier nous espérons un nouveau début, des changements, des prises de conscience, voire nous émettons le vœu de ne pas retomber dans l’habitude. La « trêve » estivale permet de réfléchir à nos aspirations, au Monde que nous désirons pour nos enfants et petits-enfants. La Réalité de nos existences s’impose à nous mais ne nous empêche pas de tendre vers le meilleur.
Au Plessis, les dissensions au sein de la majorité s’accroissent et le nombre de dissidents augmentent ; ce nouveau groupe dispose désormais d’un espace d’expression dans notre magazine. Mais au lieu de modifier le règlement à la hausse en laissant à chaque groupe l’espace initial, M. Dousset a décidé d’en réduire la taille de plus de 25%. Démocratie au rabais!
Depuis le 6 juillet nous sommes soumis aux restrictions d’eau. À l’heure où j’écris (23 août), notre pays subit des canicules non plus exceptionnelles mais courantes. Que fait la municipalité ? Elle continue de favoriser la bétonisation et l’artificialisation des sols. Les grands arbres – qui nous protègent et font baisser les températures – sont remplacés par des immeubles qui captent et restituent la chaleur. Les espaces enherbés – qui permettent aux eaux pluviales d’alimenter les nappes phréatiques dont nous dépendons – sont couverts de béton interdisant ainsi l’absorption et favorisant les inondations. Mais on continue et après nous : le déluge !
Pour influer sur l’augmentation des températures il nous faudrait utiliser principalement les transports en commun et notre pays devrait comme le Portugal ou l’Allemagne instituer des « passes train » peu chers. Au lieu de cela la SNCF et Mme Pécresse ne font qu’augmenter ces tarifs. Que fait Mme Petit notre députée à ce sujet ?
La rentrée des classes n’échappe pas à l’inflation (près de 12%), la municipalité a-t-elle suivi mes propositions de l’année dernière, à savoir donner les fournitures scolaires aux enfants de primaire comme cela se fait ailleurs ? Ou bien a-t-elle, comme dans la ville de Grabels, accordé 100€ par élève de maternelle et 110€ par élève de primaire ? Espérons…
Pas de tribune libre
Je ne rédige pas de tribune libre en raison de la période électorale ( élection sénatoriale du mois de septembre)
Troublante Démocratie
Chères plesséennes, chers plesséens,
Rigueur, méthode, concertation… autant de valeurs essentielles pour guider la gestion d’une collectivité locale. Ces dernières années, dans chaque action menée pour notre commune, je me suis toujours efforcé de les mettre en pratique, et tout particulièrement pour l’élaboration du budget. C’est grâce à cette approche que nous bénéficions encore aujourd’hui d’une bonne santé financière. Merci Monsieur le maire d’avoir rappelé mon bon bilan lors du dernier débat d’orientation budgétaire !
C’est aussi en respectant ces principes qu’une décision peut être comprise et acceptée. Dans le cas contraire, il ne faut pas s’étonner d’une contestation ! Je vous l’ai écrit, c’est ce manque de méthode et de rigueur, l’absence de mesure des impacts financiers, qui m’ont conduit, avec 7 élus de la majorité, à ne pas voter la nouvelle grille tarifaire des services Enfance / Jeunesse. Vous connaissez la suite, le maire n’acceptant pas ce vote « abstention » me retira toute délégation et demanda le retrait de mes fonctions de premier adjoint.
La mise en application de ces tarifs suscita un tollé auprès des parents d’élèves, le maire étant obligé de revoir rapidement sa copie ! Mais, on n’en connait toujours pas l’impact budgétaire…
Cette mauvaise expérience ne suffit pas. Bis repetita pour le vote du budget en mars : des approximations, des dépenses minorées… bref un exercice insuffisamment préparé. Mêmes causes, mêmes conséquences, 6 élus de la majorité se sont abstenus de voter ce budget ! Nouvelle sanction de la part du maire : 4 exclusions ! Exclus pour avoir émis doutes et inquiétudes pour notre santé financière et pour le contribuable plesséen.
Parce que nous souhaitons rester attentifs et responsables pour ce Plessis que nous aimons, nous, les 5 élus exclus de la majorité municipale, avons créé un nouveau groupe au sein du conseil : Ensemble pour le Plessis.
Vous pouvez compter sur notre vigilance pour préserver notre ville !
Merci pour tous vos soutiens et encouragements.
Bien fidèlement,
Alexis Maréchal
Conseiller municipal
Vice président Finances - GPSEA
@ :
Porte close
Lors du Conseil Municipal du 9 juin dernier, la Maire-Adjointe à l’action sociale a prétendu que les critiques des oppositions sur l’action sociale ciblaient les agents du service concerné. Évidemment, il n’en est rien, et ce sont bien les choix politiques de la majorité que nous remettons en cause, et particulièrement celui de rendre plus difficile l’accès au Centre Communal d’Action Sociale, en recevant les demandeurs et potentiels bénéficiaires uniquement sur rendez-vous.
Il nous a été expliqué que cette décision de ne plus recevoir lorsqu’elles se présentent spontanément les personnes en difficulté avait été prise pour la sécurité des agents ! Notre ville serait-elle désormais plus dangereuse que ses voisines ? Le segment de l’avenue de Gaulle dans lequel se situent le CCAS ainsi que l’Espace Départemental des Solidarités et la Crèche Michèle Boulay ne semble pas a priori un secteur particulièrement mal fréquenté. A moins que ces craintes rejoignent celles des riverains du café PMU situé dans la première partie de l’avenue ? Mais dans ce cas, c’est sur la cause qu’il faut agir et cela entre dans le périmètre des attributions du Maire en matière de sécurité publique.
Alors serait-ce les demandeurs qu’on redouterait, en leur fermant ainsi la porte ? Il est malheureusement évident que leur limiter l’accès au service ou les dissuader de s’inscrire ne peut qu’en réduire le nombre comptabilisé par le service… Pour autant, pas plus que casser le thermomètre n’élimine la fièvre, fermer ou restreindre l’accès à un service public n’en élimine le besoin. En l’occurrence, le CCAS constituant par essence le service social de proximité et d’urgence, confronter des personnes ou des familles déjà en difficulté à des obstacles supplémentaires pourrait être interprété comme un manque d’empathie voire d’humanité, ou encore comme une méconnaissance inquiétante des réalités actuelles d’un nombre grandissant de nos concitoyens.
Nous appelons donc la majorité municipale d’une part à une prise de conscience rapide du contexte social actuel, que l’été pourrait encore alourdir s’agissant des difficultés à faire face aux coûts du logement et de l’alimentation, d’autre part à mettre en place les conditions de travail et de sécurité adaptées aux agents du CCAS pour qu’ils puissent sereinement et librement accueillir les Plesséens qui auraient besoin d’une aide ponctuelle ou suivie pour vivre décemment.
"Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres" disait l’Abbé Pierre. Nos derniers débats ont montré que l’exécutif préférait discuter les chiffres plutôt qu’alléger les difficultés des moins favorisés.
Si l’Abbé Pierre a profondément marqué notre ville en ancrant son action ici en 1954, et si sa statue habite désormais depuis plusieurs années le cœur de l’hôtel de ville, on ne peut qu’espérer que sa pensée continue à éclairer et inspirer un tant soit peu les orientations prises dans ce lieu dans les prochains mois.
Le Plessis Demain vous souhaite un bel été.
Vous pouvez nous écrire : .
Clarification
Au conseil municipal du 9 juin, j’ai été interpellée âprement par Mme Castet adjointe au maire en charge des solidarités et de l’action sociale et M. Martins conseiller municipal sur des propos virulents et offensants que j’aurais tenus lors du conseil du 22 mars sur le mauvais fonctionnement du C.C.A.S et sur le travail des agents. J’ai donc repris le PV pour vérifier si j’avais, réellement, tenus de tels propos.
Je tiens à rappeler la définition de virulent: Plein d'agressivité, de vivacité, de vigueur, et celle d’offensant: Qui porte atteinte à l'honneur ou à la dignité (de quelqu'un).
PV du conseil du 22 mars:« Mirabelle LEMAIRE précise qu’elle avait déjà abordé ce sujet car il y a des gens qui viennent demander (des aides alimentaires) et qui se retrouvent à La Queue-en-Brie au Secours Populaire, c'est quand même assez grave. Il y a des gens du Secours Populaire de La Queue-en-Brie qui lui signalent qu’il y a des Plesséens qui vont là-bas parce qu’ici par exemple on ne leur a pas remis de bon alimentaire. Des familles qui ne peuvent pas manger, qui ne peuvent pas s’acheter à manger. »
Force est de constater que pour Mme Castet et M. Martins la politique sociale mise en place par leur soin est tout à fait opérationnelle et irréprochable. Si c’était le cas, il eut été inutile d’aborder le sujet et nous en serions tout à fait satisfaits. Vous noterez que dans mon intervention je ne fais que relater ce qui émane du Secours populaire de La Queue en Brie. Ce ne sont pas des mensonges mais des faits. Et à aucun moment je ne remets en cause le professionnalisme et les compétences des agentes et agents du CCAS qui malheureusement appliquent la politique de la majorité municipale. Mme Castet précise que pour être aidé, il faut prendre rendez-vous. Nous lui rappelons qu’il n’est pas toujours évident de prévoir l’imprévisible et qu’ailleurs, il n’est nul besoin de prendre un rendez-vous, le C.C.A.S restant à l’écoute des sollicitations.
Elue au conseil d’administration du C.C.A.S, on me reproche aussi de ne pas être plus présente aux réunions. Je dois reconnaître que mon emploi du temps ne me permet pas toujours de pouvoir y assister, mais les nombreuses fois, depuis 2014, où j’ai siégé aucun dossier d’usager n’a été présenté.
A ce sujet, il m’a été rappelé que ce n’était pas le rôle du conseil d’administration. Or, « Le conseil d'administration gère le CCAS. À ce titre, il est habilité à prendre des délibérations qui sont tenues sur un registre spécial. Ainsi, le conseil d'administration vote l'ensemble des documents budgétaires, décide des actions à mener, émet son avis sur les demandes d'aide sociale » Wikipédia
D’ailleurs une commission permanente va enfin voir le jour, Monsieur Dousset est président du CCAS depuis 2014, cela fait donc 9 ans que nous l’attendons. Malheureusement je ne pourrai y participer puisqu’elle se tiendrait en semaine et l’après midi…
Ma probité retrouvée, je vous souhaite à toutes et tous un été agréable et riche de rencontres.
Pas de tribune libre
Je ne rédige pas de tribune libre en raison de la période électorale ( élection sénatoriale du mois de septembre)
Quotient familial - Acte 2
Le mécontentement général qu’a soulevé la mise en place du quotient familial oblige l’exécutif municipal à revoir précipitamment sa copie, après un trimestre d’application seulement. Nombre de familles ont ainsi vu leur facture de cantine ou d’accueil périscolaire bondir depuis le 1er janvier.
Pourtant, nous avions été nombreux dès la présentation de ce projet à alerter sur son caractère injuste, notamment du fait d’un barème peu adapté et mal étalonné. Les foyers considérés de classe moyenne se trouvaient massivement dans les tranches les plus hautes, aux tarifs les plus élevés. Les familles les plus modestes ne se voyaient pas pour autant aidées davantage, en dépit du contexte de forte hausse des prix et des difficultés grandissantes à boucler les budgets familiaux.
Mais l’équipe décisionnaire était restée sourde à nos alertes, préférant ménager ses propres marges de manœuvre, et renvoyant à la fin d’année d’éventuels ajustements.
Les multiples protestations ont eu raison du calendrier, alors que les chiffres du premier trimestre montrent une hausse de plus de 130 000€ des recettes encaissées par la ville avec la mise en place de ces nouveaux tarifs ! Qui en 2023 pourrait imaginer faire payer ainsi les familles pour des prestations péri-scolaires, qui sont le plus souvent indispensables au quotidien de parents qui travaillent ? Rappelons au passage que le département du Val-de-Marne a pour sa part décidé de figer le prix des repas des collégiens en 2023, à des niveaux déjà bien inférieurs aux tarifs pratiqués dans les écoles plesséennes, tout comme la Région Île-de-France pour les lycées, avec des tarifs débutant à 0,50€.
Si la majorité municipale a fait preuve d’une première avancée en termes de transparence sur ce sujet avec deux réunions de présentation destinées aux oppositions, on ne peut comprendre sur le fond de tels choix politiques, après des années d’atermoiements autour de ce quotient. Surtout, compte tenu du confortable budget municipal, le refus de considérer la situation actuelle des ménages avec enfants, nombreux à subir durement la dégradation du niveau de vie, ne peut que décevoir. Et les ajustements annoncés, s’ils atténuent les situations les plus inacceptables, ne nuancent qu’à peine les choix assumés de hausses majeures. Espérons que cette position regrettable, éloignée des réalités quotidiennes évoluera davantage dans les prochains jours grâce aux mobilisations des familles et des élus minoritaires.
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RSA et démocratie
Stationner en centre-ville est payant du lundi au samedi, de 9h à 12h30 et de 14h à 19h. Gratuit de 12h30 à 14h, heures auxquelles les commerces sont fermés.
Les 20 min de stationnement offertes restent dérisoires et inadaptées en regard du temps utile à nos démarches (poste, banque, commerces, etc.) Cette situation pénalise les commerces de proximité, les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite… bref celles et ceux dans l’obligation d’être véhiculés.
Pour permettre aux Plesséennes et Plesséens de stationner sereinement, sans devoir surveiller leur montre, payer un supplément ou être verbalisés, nous avions demandé lors du conseil municipal du 16 février, que 10 minutes supplémentaires soient accordées. M. Dousset n’y était pas opposé « On peut regarder les choses, il ne faut pas rester fermé. Mais c’est en tout cas notre demande de départ. Maintenant on peut modifier les minutes, pourquoi pas ». Ces dix minutes complémentaires ont été refusées lors du conseil municipal suivant pour : garder une certaine fluidité…
En 2022, 4983 « Forfait Post Stationnement » ont été dressés et ont rapporté la modique somme de 77 000 €. Quelle est la raison profonde de ce refus ? En quoi passer de 20 à 30 minutes causerait un problème de fluidité? Rappelons ici que lors de la première mandature de M. Dousset nous avions demandé des zones bleues plutôt qu’un stationnement payant. D’autant que les routes et trottoirs ainsi que leur entretien sont financés par nos impôts, nous payons donc deux fois. Nous réitérons notre volonté d’instaurer des zones bleues en centre-ville et à tout le moins ces 10 min salvatrices pour nombre d’entre-nous.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’avec la mise en place de France travail les allocataires du RSA, leur conjoint.e, concubin.ne ou Pacsé.e devront être inscrits comme demandeur d’emploi. De fait, tous seront dans l’obligation d’exercer une activité de 15 à 20h par semaine. Qui dit obligation d’activité dit obligation, pour les familles avec enfant(s), de pouvoir mettre leurs enfants à la cantine, à la crèche, à la garderie… Nous avons abordé ce point lors d’une réunion consacrée au quotient familial le 16 mai dernier. Pas de réponse particulière à ce jour. Combien d’enfants seront concernés ? Notre commune dispose-t-elle de suffisamment de place et d’agents dans toutes ces structures pour accueillir les enfants?
La dissension perdure et le consensus reste introuvable au sein de la majorité municipale. Nous apprenons au détour d’une conversation qu’à nouveau des conseillers de la majorité se sont vus retirer leurs délégations. A aucun moment nous ne sommes informés de façon officielle de ces remaniements qui impactent le bon fonctionnement du conseil et de notre commune. A qui ces délégations seront-elles confiées ?
Dans le même ordre d’idée nous n’avons pas été conviés aux « Rencontres avec les élus ». Il y aurait donc plusieurs types d’élus au Plessis. Ces deux derniers points révèlent une étrange conception de la Démocratie.
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Je ne rédige pas de tribune libre en raison de la période électorale ( élection sénatoriale du mois de septembre)
Portes ouvertes sur la fibre
Le télétravail fait son chemin, et s’installe durablement dans de nombreux foyers. Son développement accéléré par la pandémie Covid nécessite cependant une connexion internet fiable. Sans cela, pas d’e-mails, de réunion Zoom, ni aucun des innombrables outils numériques devenus indispensables à nos pratiques professionnelles. Autant dire que la productivité française dépend désormais en partie de la qualité du réseau de fibre optique. Et c’est bien là que le bât blesse.
Fibres débranchées ou arrachées, armoires de rue et boitiers de raccordement détériorés, échecs de raccordement et déconnexions d’abonnés à répétition pour raccorder de nouveaux clients…Les plaintes se multiplient depuis la généralisation du mode STOC (Sous-Traitance Opérateur Commercial) par les grands opérateurs sur l’ensemble des réseaux de fibre. Ce recours massif à la sous-traitance conduit à des interventions d’une main d’œuvre souvent peu qualifiée et mal rémunérée générant de fréquentes dégradations et malfaçons sur le réseau.
Ces difficultés privent ainsi un nombre important de ménages, mais aussi de commerçants, d’artisans, d’entreprises, d’un accès à une connexion de qualité, pourtant essentielle à leur activité, les laissant parfois des semaines sans réponse et sans solution.
Lors du prochain Conseil Municipal, je proposerai de soutenir par un vœu la proposition de loi du sénateur Patrick Chaize, actuellement examinée au Parlement, visant à contraindre les opérateurs à réaliser des raccordements à la fibre optique dans les règles de l’art et sécurisés, garantissant aux usagers la fiabilité de leur connexion. Ils devraient ainsi modifier radicalement leurs pratiques et contrôler davantage la qualité des raccordements réalisés par leurs sous-traitants.
Difficile toutefois de ne pas faire le parallèle avec un autre service, pour lequel nombre de Plesséens observent d’importants dysfonctionnements : le courrier postal. Depuis des années, notre ville souffre ainsi bien plus que d’autres d’une distribution inégale suivant les quartiers, de recommandés non distribués, et de colis perdus ou volés.
Les impacts de ces mésaventures peuvent parfois avoir de lourdes conséquences.
Dans le cas du courrier comme dans celui de la fibre, une des missions prioritaires des élus locaux et singulièrement des majorités municipales doit être de faire entendre la voix des habitants pour exiger que ces services indispensables à un quotidien serein soient assurés pour tous et partout, y compris au Plessis !
"Encombrants et Casseroles"
Nous constatons depuis plusieurs mois des problèmes majeurs dans les dépôts et ramassages des encombrants. De nombreux tas d’objets hétéroclites jonchent trottoirs et pelouses et il faut un certain temps avant qu’ils ne soient ramassés par les services de nettoiement du GPSEA. Ces dépôts sont constitués d’un amoncellement d’ordures ménagères, de déchets artisanaux, de ferrailles, d’emballages, de meubles, de vêtements, de jouets, bref un reflet de notre société de consommation. Les conséquences, dénaturer le paysage, nuire au voisinage et parfois se retrouver face à une décharge à ciel ouvert. Ces dépôts (sauvages pour certains) de plus en plus nombreux constituent une atteinte grave et permanente à notre environnement et à la sécurité de nos enfants. Nous nous interrogeons sur ces dysfonctionnements à répétition. Est-ce dû aux changements au 1er janvier des dates de ramassage et que les Plesséennes et les Plesséens n’étant pas au courant continuent comme ils en avaient l’habitude ? Est-ce que le prestataire privé auquel nous déléguons le ramassage de nos ordures manque de personnel ou fait des économies d’échelle ? Nous rappelons que le maire a dans l’exercice de ses missions le maintien de la sécurité et de la salubrité publique. C’est pourquoi nous lui demandons ici de prendre les mesures appropriées pour trouver des solutions rapides, et faire que Plesséennes et Plesséens jouissent pleinement d’un environnement sécurisé et sain.
Dans un autre ordre d’idées revenons au mécontentement généralisé qui se manifeste dans notre pays quant à la contre-réforme des retraites.
Depuis la promulgation de la loi par M. E Macron nous assistons à des casserolades. Ces casserolades sont une ancienne pratique française issue des charivaris du 19°siècle. Sous Louis Philippe (1830-1848) la France vit une époque politique très mouvementée. Le peuple qui n’a que peu accès au vote veut se faire entendre. Il détourne pour cela un rituel qui consistait à humilier les veufs lors de leur remariage avec une jeune fille. Cette tradition prend alors un usage politique et les déplacements des députés et des préfets sont fréquemment perturbés par des brouhahas et des insultes. Ces concerts de casseroles sont pratiqués dès 1832 par des milliers de personnes, le plus souvent la nuit et dénoncent la monarchie de Juillet. Il s’agit donc d’une protestation populaire, consistant à frapper des ustensiles domestiques de métal pour lancer un charivari, permettant aux citoyens de se mobiliser depuis chez eux ou un lieu proche.
Pour le sociologue Marcos Ancelovici ces casserolades sont le plus souvent organisées pour dénoncer «une mauvaise gestion gouvernementale». D’après le quotidien suisse «Le Temps», elles sont devenues une « arme de contestation massive » et « un point commun », aux « révoltes du monde entier ».
Ces casserolades dérangent tellement le gouvernement qu’il utilise la loi SILT (Loi antiterroriste de 2017) pour interdire ces « dispositifs sonores portatifs». Des casseroles…
Pas de tribune libre
Je ne rédige pas de tribune libre en raison de la période électorale ( élection sénatoriale du mois de septembre)
Fièvre bâtisseuse
Un nouveau Permis de Construire pour 236 logements sur près de 15000m2 nous a été annoncé lors du dernier Conseil Municipal, dans le quartier Bony-Tramway, à l’entrée du Plessis en venant de Villiers. Un de plus ! On peine à suivre, tant les opérations de constructions d’immeubles se multiplient. Les Plesséens « historiques » ou simplement attachés à l’identité de notre ville ne s’y retrouvent plus. Certains la quittent, d’autres se demandent comment agir contre cette frénésie dévastatrice.
Le propos n’est évidemment pas de dire que tout doit être figé, de se complaire dans un nostalgique « c’était mieux avant ! » ou de refuser toute construction nouvelle. Mais enfin, l’évolution de notre environnement semble devenue incontrôlable et incontrôlé.
Rappelons d’abord que notre ville, la plus récente du Val-de-Marne, n’est traversé que par un seul axe départemental, étroit, sans élargissement possible, emprunté par de nombreux bus. Passablement engorgé en début et fin de journée, il est déjà densément bordé d’habitations, dont les habitants peinent à entrer et sortir de chez eux. Les autres avenues sont peu larges, et nous sommes relativement mal desservis par les transports en commun.
Par ailleurs, les entreprises sont rares et petites sur notre territoire, et les emplois également. Enfin, nos services publics locaux et nos équipements sont au maximum de leurs capacités, sans réserve foncière pour en construire de nouveaux et connaissent déjà de fortes tensions sur les ressources humaines. On le constate d’ailleurs avec la fermeture de l’accueil au public, l’obligation de prendre rendez-vous pour toute démarche ou la difficulté à joindre ces services par téléphone.
Comment donc vivre plus nombreux sans y perdre trop en qualité de services publics ?
Au jour le jour, de nouveaux programmes sont autorisés au gré des approches de promoteurs, sans vision globale, ni travail préalable d’urbanisme, dans une juxtaposition souvent hasardeuse et incohérente. D’autres ensembles avaient été programmés avant les années 2010, et la prise de conscience du dérèglement climatique. Mais plutôt que les remettre en question pour limiter imperméabilisation et asphyxie, faire la part belle aux espaces vert, limiter Gaz à Effets de Serre et réchauffement, la majorité s’est engagée dans une surenchère au nombre de logements, construisant trois fois plus que ce que la situation de carence en logements sociaux le nécessite.
A nos alarmes et interrogations sur cette situation, nulle réponse n’est apportée. Les perspectives semblent s’arrêter à la fin de ce mandat, et les préoccupations se porter sur des sujets plus court-termistes. A chaque jour suffit sa peine donc…Mais comment vivrons-nous au Plessis dans dix ou vingt ans ? Qui sera là pour endosser la responsabilité de ces dégâts quand ils produiront tous leurs effets ?
La réponse semble hélas dans la question.
Le sens des mots
Lors du vote du budget, la majorité a mis en exergue deux mots : Solidarité et Avenir. Il en va du sens des mots comme des politiques publiques que l’on soutient.
Avec la politique gouvernementale que soutient la majorité municipale, via les votes de notre députée, de la Solidarité il en faut de plus en plus.
2021, décret qui entraîne une baisse drastique des allocations chômage qui en 2023 se voient en plus amputées de 25% de leur durée. Baisse des APL. Inflation, qui devrait atteindre 15% à l’été. Stagnation des salaires. Appauvrissement des Services Publics, etc.
Et toujours, cette contre-réforme des retraites soutenue ardemment par Maud Petit députée de notre 4ème circonscription dans une lettre ouverte datée du 20 mars. Cette contre-réforme qui imposera 3214h de travail supplémentaires! Tout ça pour rien de plus dans le porte-monnaie. Mais, tous les ans ce sera 90.000 personnes âgées de plus au chômage, 50.000 personnes supplémentaires devant vivre avec le RSA en attendant d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite pour toucher enfin leurs pensions amputées de ces années sans travail , plus de personnes en arrêt de travail, en invalidité ou bien mort avant que d’avoir vécu leur retraite.
Une augmentation considérable de la pauvreté alors même que les profits sont désormais nommés super profits. Est-ce cela la Solidarité et l’Avenir ?
Dans ce même conseil municipal nous avons approuvé un conventionnement avec la CAF où l’on apprend que « À la fin de l’année 2022, la CAF a sollicité la Ville du Plessis-Trévise pour une mise à disposition gracieuse de locaux pour recevoir, en proximité, les familles qui bénéficient des accompagnements précités. Il apparaît que sur les 11 communes, le Plessis Trévise arrive en deuxième position sur le nombre d’accompagnements ». C’est là l’expression d’une politique gouvernementale qui nous touche toutes et tous. Le Plessis n’est pas une île exemptée des vicissitudes nationales.
Dans le budget encore, nous notons que l’entretien des bâtiments publics, de la voirie, des biens mobiliers, des réseaux … subit une baisse de 28% c’est considérable et très parlant.
Voilà à quoi mènent les baisses d’impôts des plus riches, et la suppression des cotisations salariales : à une paupérisation généralisée de la population. Ce dont notre système social nous protégeait toutes et tous sans distinction.
Notre pays craque de toute part. Être en grève et dans la rue ce n’est pas par plaisir mais par saturation, épuisement. Oui cela suffit ! Lorsque l’on dirige il ne faut pas mettre de côté la Démocratie sociale comme le gouvernement le fait, comme la majorité municipale le fait par délégation.
M.Macron doit retirer cette contre-réforme violente comme la NUPES le réclame. Plesséennes et Plesséens solidaires des grévistes et des manifestants, rejoignez nous, rejoignez l’intersyndicale unanime et historique, participez aux caisses de grèves.
La Solidarité n’est pas un vain mot .
Face aux mensonges et au mépris, on continue
RETRAITES : L’ARTICLE 49.3
Le Rassemblement National est opposé au projet de réforme des retraites qui vise à reporter l’âge légal de départ à 64 ans. Nous estimons que cette mesure est injuste, notamment pour ceux qui ont commencé à travailler tôt et pour les métiers les plus pénibles.
L’union européenne mène une politique ultra-libérale dont le but est d’imposer aux français l’âge de départ en retraite à 67 ans, comme en Allemagne.
MACRON procède à une première étape par le recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans, en attente du but final qui est 67 ans. Il agit en mission commandée, raison pour laquelle il ira jusqu’au bout de sa réforme sans tenir compte de l’avis des français qui y sont majoritairement opposés ( 71 % contre ).
La gauche et les syndicats qui ont appelé implicitement à voter MACRON au second tour de l’élection présidentielle ne sont pas crédibles pour s’opposer maintenant à la réforme des retraites alors que cette réforme était inscrite dans son programme.
Les députés LFI ont un comportement indigne au sein de l’Assemblée Nationale, nous assistons à un concours de bêtise et de vulgarité.
Lors de l’étude du projet de réforme, la gauche a volontairement proposé des milliers d’amendements inutiles afin de faire obstruction, ce qui a empêché le vote des députés.
Les dirigeants de LR ont demandé à leurs députés et sénateurs de voter favorablement à la réforme. Rappelons que dans leur programme présidentiel ils demandaient la retraite à 65 ans. Malheureusement pour eux, la majorité des électeurs LR sont contre la réforme des retraites.
Le parti LR devient un parti supplétif de MACRON alors qu’il prétend être dans l’opposition. Il est triste de voir un ancien parti de gouvernement à la dérive, sans véritable chef et sans ligne politique définie. Ceci explique pourquoi de nombreux électeurs LR rejoignent le Rassemblement National.
MACRON et BORNE n’ont pas réussi à constituer une majorité pour voter la réforme des retraites malgré les mensonges et les intimidations. Ils ont été contraints de passer en force en utilisant l’article 49.3. L’utilisation de cet article va créer un profond ressentiment chez les français.
Nous sommes dans une crise politique majeure. L’utilisation de l’article 49.3 est un aveu d’échec et de faiblesse pour MACRON et son gouvernement. BORNE va probablement servir de fusible et un remaniement ministériel est à prévoir. La suite du mandat de MACRON va être très difficile pour lui.
Le Rassemblement National prévoit de déposer une motion de censure contre le gouvernement et de demander un référendum sur la réforme des retraites afin que le peuple puisse s’exprimer.
Tout au long des débats parlementaires, les députés du Rassemblement National ont observé un comportement exemplaire et respectueux de la démocratie.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
Mais au fait…qui paie ?
Jeudi 16 février dernier, s’est tenue la séance du Conseil Municipal consacrée notamment au Débat d’Orientations Budgétaires, étape traditionnelle précédant de quelques semaines le vote du Budget, ce qui nous a permis de prendre connaissance des intentions de la majorité pour 2023, et des perspectives qu’elles augurent pour les plesséens.
Notons d’abord que la recette de taxe foncière devrait fortement augmenter en 2023 ; En effet, les bases (immobilières) sont réévaluées de plus de 7%. Et aucune baisse du taux ne semble prévue à l’heure actuelle pour notre commune. Il faut donc se préparer à une feuille d’impôt foncier nettement plus lourde à l’automne.
Autre point préoccupant à l’ordre du jour de cette séance, contre lequel notre position a été claire mais malheureusement peu entendue de la majorité : le vote d’une augmentation elle aussi de plus de 7% des tarifs pour les emplacements des commerçants du marché. Il est pourtant difficile d’ignorer les difficultés auxquelles les commerces de bouche font face depuis des mois, tant les médias s’en font l’écho. Entre les hausses des coûts des matières premières et l’envolée des prix de l’énergie, leurs marges s’amenuisent, mettant à mal les emplois et les revenus de ces actifs. Mais nos protestations ont été balayées d’un revers de main, au motif selon la majorité que ce ne sont que quelques dizaines d’euros…Pas de quoi en faire un plat, quoi ! Cette augmentation est en réalité particulièrement mal venue. Parallèlement, l’état de la halle se dégrade chaque année davantage, et avec lui le caractère attractif et les conditions de travail, sans que les grands travaux prévus de longue date ne se précisent. Gageons malheureusement que le plesséen sera là encore touché au porte-monnaie, par la répercussion de cette augmentation dans les prix sur les étals.
Enfin, cette séance a été l’occasion de revenir sur la mise en place du quotient familial et l’actualisation des tarifs de restauration et activités périscolaires au 1er janvier. Vous avez été nombreux à nous écrire face à la forte augmentation de la note mensuelle que vous avez déjà constatée en janvier. Pourtant la majorité indique que 42% des foyers verraient leur note baisser… Et que le bilan sera fait en fin d’année scolaire, à l’été. Que faut-il en penser ? Il semble nécessaire de se saisir bien plus rapidement de cette question lourde d’impact pour des budgets familiaux déjà bien entamés par l’inflation.
Vous le voyez, en dépit des intentions affichées, la tendance n’est pas à la solidarité ni au soutien aux familles dans les faits, et cela démontre une nouvelle fois une certaine déconnexion des réalités du quotidien de tout un chacun. Espérons – qui sait ?- une prise de conscience et une position qui évoluent d’ici le vote du budget le 22 mars prochain.
Non, c'est non !
Nous vivons un moment politique très fort. Sondages après sondages, nos concitoyens, très majoritairement, refusent cette contre-réforme des retraites – soutenue par la majorité municipale et notre députée. Si cette modification de l’accès à la retraite venait à se produire les plus impactés seraient les femmes et les personnes précaires.
En 1954,un certain abbé Pierre, que la municipalité aime à honorer, outré des conditions de vie de ses compatriotes a créé, au Plessis, la «Cité de la joie» afin que les «cabossés de la vie» puissent retrouver dignité. Nous ne pouvons oublier cette phrase prononcée par lui le 22 janvier 2007 et malheureusement toujours d’actualité: « Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides et qui ayant tout disent avec bonne figure « Nous qui avons tout, nous sommes pour la paix ! », je sais ce que je dois leur crier à ceux-là : les premiers violents, les provocateurs c’est vous ! » Et nous en sommes toujours là !
Pour les précaires ce sont des emplois en contrats temporaires et/ou en temps partiels et s’ils ont passé 60 ans alors trop souvent s’y ajoutent arrêts de travail et invalidités. Donc des moyens de vivre réduits. A l’heure où j’écris, seules 11,11% des offres sur pole-emploi.fr sont des CDI temps plein ce n’est pas ainsi que l’on lutte contre la précarité au contraire on l’entretient.
Pour les femmes, la Drees enregistre un écart de 37% entre les 1 667 € net de pension de retraite moyenne des hommes et les 1 050 € net de celle des femmes. Réversions incluses, la pension servie grimpe à 1473 € net. En allongeant de 2 ans le temps de travail, les pensionnées percevraient en moyenne 30€/mois de plus mais perdraient les 34 000€ en moyenne de pension. La revalorisation de 30€ compensera les 2 ans de travail supplémentaire au bout de 100 ans de retraite! Nous appuyons aujourd’hui sur ce point car vous lirez cet article aux alentours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, institutionalisée en France en 1982. Pourtant l’égalité salariale Femme/Homme ne s’applique toujours pas alors qu’en Islande la loi du même nom est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Si nous y arrivions en France cela augmenterait les cotisations sociales pour nos retraites de 5 milliards d’€ par an!
Carrières hachées et rémunérations moindres font qu’aujourd’hui rien ne s’arrange pour les femmes et les « cabossés de la vie ». Nul dans notre pays et donc au Plessis ne bénéficiera d’un progrès avec cette contre-réforme des retraites. Les manifestations sont toujours plus nombreuses. Le 14 février dernier nous manifestions aux flambeaux à Villiers sur Marne nombreux et déterminés. «Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir.» pour encore citer l’abbé Pierre. Nous ne pouvons rester sans rien faire, sans rien dire, rejoignez les mouvements des 7 et 8 mars prochains. Continuons jusqu’au retrait de cette contre-réforme et ensemble défendons nos Droits, nos Vies.
LA LIBERTÉ DE CIRCULER
Le droit de circuler à bord d’un véhicule particulier est une liberté fondamentale. Les Français ont besoin de leurs véhicules pour se rendre à leur travail ou pour leurs déplacements privés.
Cette liberté de circulation est de plus en plus remise en question à cause de nouvelles réglementations. L’union européenne veut interdire à brève échéance les véhicules à essence ou diesel pour imposer les véhicules électriques. Ceci veut dire un renouvellement presque complet du parc automobile de notre pays en l’espace de quelques années.
L’union européenne impose un calendrier d’interdiction de circulation pour les véhicules jugés les plus polluants. Toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants auront l’obligation de mettre en place une ZFE ( zone à faible émission).
Ces mesures concernent notamment la métropole du grand Paris. Voici le calendrier des interdictions :
Actuellement, les véhicules portant une vignette crit’air 4 ou 5 sont interdits de circulation sur une partie de la métropole . Courant 2023, il est prévu d’interdire également la circulation des vignettes crit’air 3 sur ce secteur.
En 2024, ce sera l’interdiction de circulation des vignettes crit’air 2. Des panneaux ZFE seront installés en entrée de zone et des caméras de surveillance à lecture automatique des plaques d’immatriculation verbaliseront les véhicules non autorisés.
En 2030, seuls les véhicules portant la vignette crit’air 0 ( véhicules propres « zéro émission ») auront le droit de circuler dans la métropole du grand Paris. Les véhicules à essence ou diesel seront bannis.
En 2035, les véhicules à essence ou diesel ne seront plus fabriqués ni vendus dans l’union européenne.
Il est tout à fait louable de vouloir supprimer les véhicules polluants pour les remplacer par des véhicules électriques, cependant cela va poser plusieurs problèmes :
Les véhicules électriques sont beaucoup plus chers à l’achat que les véhicules à énergie fossile. Les français les plus modestes n’auront pas les moyens de les acquérir. Posséder un véhicule va devenir un luxe et de nombreux français en seront exclus.
Les voitures électriques manquent actuellement d’autonomie, les batteries doivent être améliorées. Ces véhicules sont adaptés pour des petits trajets en ville mais totalement inadaptés pour les trajets de longues distances.
Le temps de charge des véhicules électriques est beaucoup trop long. Il faudra de plus créer des bornes de recharge sur la voie publique en nombre suffisant, ce qui est loin d’être le cas.
Comment pourrons- nous alimenter des millions de véhicules en électricité alors que la France connait une pénurie d’électricité ?
Les pouvoirs publics vont devoir trouver des solutions très rapidement.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
Panne d’attractivité
Depuis quelques semaines, les économistes s’accordent pour prédire une année 2023 plus difficile que 2022.Le ralentissement tire son origine de la guerre en Ukraine notamment, de la crise énergétique ensuite – même si elle semble moins durable qu’on ne pouvait le craindre – mais aussi d’une évolution profonde des modes de vie, de consommation, de travail.
Sur le front de l’emploi, les chiffres globalement bons cachent des disparités profondes, et des transferts massifs de postes de certains secteurs vers d’autres. Divers métiers sont en forte tension, et l’activité se trouve même bridée dans ces domaines par la pénurie de salariés disponibles.
Le commerce de détail n’échappe pas à ces bouleversements. Nos habitudes de consommation ne sont ainsi plus les mêmes qu’avant la pandémie. Rester chez soi est devenu synonyme de sécurité sanitaire notamment, et la multiplication des livraisons à domicile de repas comme de tous types d’articles de consommation (vêtements, produits culturels, biens d’équipement,…) a rendu plus rares les sorties « shopping ». Les tensions sur le pouvoir d’achat et les budgets familiaux accentuent malheureusement cette évolution de la consommation.
Pour autant, la baisse de fréquentation dont souffre les commerces depuis plusieurs mois ne peut être acceptée comme une fatalité. Les enquêtes de différentes fédérations montrent ainsi que le consommateur est prêt à revenir si son « expérience client », c’est-à-dire l’agrément qu’il trouve à la fréquentation des centres-villes est réel.
Même si la mission de développement économique incombe désormais à la Région et aux territoires, les villes ont toute leur part à prendre pour créer les conditions favorables à ce que leurs commerces ne soient pas désertés, mais au contraire à instaurer un contexte urbain, un écosystème accueillant et source de plaisir favorisant la fréquentation des rues commerçantes.
Nombreuses sont les initiatives prises et mises en œuvre par des communes soucieuses de préserver et valoriser ce précieux atout qu’est le commerce local : trottoirs plus accueillants ou rues piétonnes, ne serait-ce que le week-end, journées spéciales ou animations autour de la gastronomie, montée en qualité par la recherche de nouveaux partenaires commerciaux faisant office de locomotive pour le tissu commerçant…beaucoup peut être fait à condition d’en faire une priorité politique, et de de se donner les moyens de réussir.
Le choix fait au Plessis de créer un poste de manager du commerce aurait pu être une bonne idée. Mais les commerçants eux-mêmes peinent à dissimuler leur déception devant l’absence de résultats, et s’inquiètent à juste titre de leur avenir. L’écart qualitatif se creuse avec les villes voisines, qui captent de plus en plus la clientèle plesséenne, et rien n’est fait pour améliorer l’attractivité du centre-ville, et du marché. Soyons conscients que nous avons besoin de nos commerces et qu’ils ont besoin de nous ! Il est urgent d’agir pour que 2023 ne soit pas synonyme de fermetures définitives et de désertification de notre centre-ville. Consommer local, c’est maintenant vital !
Quelle rentrée !
« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons », cette phrase de Victor Hugo que nous citions dans notre dernier article prend aujourd’hui, malheureusement tout son sens. A la rentrée 2023, le gouvernement a supprimé plus de 1500 postes à l’Education Nationale. Aujourd’hui il décide d’implanter une prison de 800 places sur la commune de Noiseau. Les décideurs ont dû regarder un plan et estimer que c’était le bon endroit. Cette décision reflète parfaitement la méconnaissance de nos territoires et une fuite en avant vers le tout répressif. Les voies et moyens de transport menant à cet endroit sont quasi inexistants, il faudra donc aménager cette partie du département, quand et comment ? Quelle sera le retentissement de l’augmentation du trafic routier ? Y ont-ils simplement pensé ?
Une prison supplémentaire est le résultat d’une politique de l’enfermement qui ne résout rien, contrairement à la déflation pénale qui elle aurait pour objectifs la réparation pour les victimes et la réinsertion sociale pour les condamnés.
Les terrains sur lesquels doit être implanté cet établissement sont constitués de terres arables actuellement cultivées. Or avec les pénuries alimentaires que nous avons subies et que nous subirons (huile, moutarde, etc.) nous savons à quel point notre indépendance alimentaire doit être prépondérante. Par la volonté politique ces terres agricoles pourraient être mises en culture maraîchères bio et permettre de nourrir les populations alentours via un circuit court et générer une kyrielle d’emplois autrement salvateurs.
Pourquoi les Plesséennes et les Plesséens ne sont-ils pas tenus au courant de cette implantation qui impactera grandement notre vie de tous les jours ?
Nos vies changeront également si le projet de contre-réforme des retraites du gouvernement est mis à exécution. Quels seront les impacts sur la vie municipale ? Dans notre pays, près d'un bénévole sur trois est à la retraite. Ces personnes forment un appui logistique et humain important alors même que le monde associatif et politique manque de bras. Le recul de l'âge de départ à 64 ans fera qu’ils risquent d'être moins disponibles et en moins bonne santé. De même pour la garde des enfants, nombre d’entre nous font appel aux grands parents car ils ne peuvent se permettre de confier leurs enfants à une personne rémunérée. Ces deux importants pans de notre société vont se retrouver totalement déséquilibrés et par là même la vie communale. Rappelons que seuls 40% des 60/64 ans ont un emploi et parmi les 60% restants seuls 17% est en pré-retraite ou à la retraite, les autres personnes sont soit au chômage, soit en invalidité. Avec la diminution des allocations chômage (diminutions financière et dans le temps) nombreuses seront les personnes qui verront drastiquement diminuer leur niveau de vie entre le moment où elles perçoivent des allocations chômage et celui où elles percevront leurs pensions. Comment notre commune réagira face à cette augmentation de la pauvreté ?
UNE NOUVELLE ANNÉE
Chères Plesséennes et chers Plesséens,
J’ai l’honneur de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2023.
Les fêtes de fin d’année ont été l’occasion pour l’ensemble des Français de renouer avec les valeurs traditionnelles de notre pays. Juste avant Noël, nous avons collé des affiches « joyeux Noël, défendons nos traditions » sur les panneaux d’affichage libre du Plessis Trévise.
La température hivernale est pour le moment relativement clémente, ce qui nous a évité des coupures d’électricité, espérons que cela se poursuive jusqu’aux beaux jours. Rappelons que la pénurie d’électricité est due au choix de MACRON de démanteler la filière nucléaire française sans prévoir l’avenir.
SARKOZY avait indexé le prix de l’électricité sur celui du gaz, afin de faire allégeance à l’Allemagne et à l’Union Européenne. Suite à la guerre en Ukraine et l’envolée du prix du gaz, le prix de l’électricité explose. Nous demandons la sortie immédiate de la France du marché européen de l’électricité afin de faire baisser les tarifs, chose que MACRON refuse de faire par idéologie.
Les factures de gaz et d’électricité seront très chères pour les particuliers, mais également pour les entreprises. Certains artisans et PME risquent purement et simplement de faire faillite. Jordan BARDELLA a rédigé une lettre de soutien aux artisans boulangers, « lettre aux boulangers de France », que nous avons diffusé auprès des boulangeries de notre ville.
Marine LE PEN et le groupe parlementaire du Rassemblement National vont s’opposer au projet de loi sur la réforme des retraites que MACRON et BORNE veulent nous imposer malgré le refus de la majorité des Français. Nous contestons le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée des cotisations à 43 annuités pour une pension complète.
Il faut savoir que l’espérance de vie en France est en moyenne de 79 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes. L’espérance de vie en bonne santé est en moyenne de 64 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes.
Ceux qui ont travaillé toute leur vie aimeraient pouvoir profiter d’une retraite bien méritée.
Nos Députés s’opposeront également au projet de loi de MACRON et DARMANIN sur l’immigration, ces derniers veulent régulariser plusieurs centaines de milliers d’immigrés clandestins sous prétexte de fournir de la main d’œuvre aux métiers sous tension. Cela va créer un formidable appel d’air dont nous subirons les conséquences.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
Panne d’attractivité
Depuis quelques semaines, les économistes s’accordent pour prédire une année 2023 plus difficile que 2022.Le ralentissement tire son origine de la guerre en Ukraine notamment, de la crise énergétique ensuite – même si elle semble moins durable qu’on ne pouvait le craindre – mais aussi d’une évolution profonde des modes de vie, de consommation, de travail.
Sur le front de l’emploi, les chiffres globalement bons cachent des disparités profondes, et des transferts massifs de postes de certains secteurs vers d’autres. Divers métiers sont en forte tension, et l’activité se trouve même bridée dans ces domaines par la pénurie de salariés disponibles.
Le commerce de détail n’échappe pas à ces bouleversements. Nos habitudes de consommation ne sont ainsi plus les mêmes qu’avant la pandémie. Rester chez soi est devenu synonyme de sécurité sanitaire notamment, et la multiplication des livraisons à domicile de repas comme de tous types d’articles de consommation (vêtements, produits culturels, biens d’équipement,…) a rendu plus rares les sorties « shopping ». Les tensions sur le pouvoir d’achat et les budgets familiaux accentuent malheureusement cette évolution de la consommation.
Pour autant, la baisse de fréquentation dont souffre les commerces depuis plusieurs mois ne peut être acceptée comme une fatalité. Les enquêtes de différentes fédérations montrent ainsi que le consommateur est prêt à revenir si son « expérience client », c’est-à-dire l’agrément qu’il trouve à la fréquentation des centres-villes est réel.
Même si la mission de développement économique incombe désormais à la Région et aux territoires, les villes ont toute leur part à prendre pour créer les conditions favorables à ce que leurs commerces ne soient pas désertés, mais au contraire à instaurer un contexte urbain, un écosystème accueillant et source de plaisir favorisant la fréquentation des rues commerçantes.
Nombreuses sont les initiatives prises et mises en œuvre par des communes soucieuses de préserver et valoriser ce précieux atout qu’est le commerce local : trottoirs plus accueillants ou rues piétonnes, ne serait-ce que le week-end, journées spéciales ou animations autour de la gastronomie, montée en qualité par la recherche de nouveaux partenaires commerciaux faisant office de locomotive pour le tissu commerçant…beaucoup peut être fait à condition d’en faire une priorité politique, et de de se donner les moyens de réussir.
Le choix fait au Plessis de créer un poste de manager du commerce aurait pu être une bonne idée. Mais les commerçants eux-mêmes peinent à dissimuler leur déception devant l’absence de résultats, et s’inquiètent à juste titre de leur avenir. L’écart qualitatif se creuse avec les villes voisines, qui captent de plus en plus la clientèle plesséenne, et rien n’est fait pour améliorer l’attractivité du centre-ville, et du marché. Soyons conscients que nous avons besoin de nos commerces et qu’ils ont besoin de nous ! Il est urgent d’agir pour que 2023 ne soit pas synonyme de fermetures définitives et de désertification de notre centre-ville. Consommer local, c’est maintenant vital !
Quelle rentrée !
« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons », cette phrase de Victor Hugo que nous citions dans notre dernier article prend aujourd’hui, malheureusement tout son sens. A la rentrée 2023, le gouvernement a supprimé plus de 1500 postes à l’Education Nationale. Aujourd’hui il décide d’implanter une prison de 800 places sur la commune de Noiseau. Les décideurs ont dû regarder un plan et estimer que c’était le bon endroit. Cette décision reflète parfaitement la méconnaissance de nos territoires et une fuite en avant vers le tout répressif. Les voies et moyens de transport menant à cet endroit sont quasi inexistants, il faudra donc aménager cette partie du département, quand et comment ? Quelle sera le retentissement de l’augmentation du trafic routier ? Y ont-ils simplement pensé ?
Une prison supplémentaire est le résultat d’une politique de l’enfermement qui ne résout rien, contrairement à la déflation pénale qui elle aurait pour objectifs la réparation pour les victimes et la réinsertion sociale pour les condamnés.
Les terrains sur lesquels doit être implanté cet établissement sont constitués de terres arables actuellement cultivées. Or avec les pénuries alimentaires que nous avons subies et que nous subirons (huile, moutarde, etc.) nous savons à quel point notre indépendance alimentaire doit être prépondérante. Par la volonté politique ces terres agricoles pourraient être mises en culture maraîchères bio et permettre de nourrir les populations alentours via un circuit court et générer une kyrielle d’emplois autrement salvateurs.
Pourquoi les Plesséennes et les Plesséens ne sont-ils pas tenus au courant de cette implantation qui impactera grandement notre vie de tous les jours ?
Nos vies changeront également si le projet de contre-réforme des retraites du gouvernement est mis à exécution. Quels seront les impacts sur la vie municipale ? Dans notre pays, près d'un bénévole sur trois est à la retraite. Ces personnes forment un appui logistique et humain important alors même que le monde associatif et politique manque de bras. Le recul de l'âge de départ à 64 ans fera qu’ils risquent d'être moins disponibles et en moins bonne santé. De même pour la garde des enfants, nombre d’entre nous font appel aux grands parents car ils ne peuvent se permettre de confier leurs enfants à une personne rémunérée. Ces deux importants pans de notre société vont se retrouver totalement déséquilibrés et par là même la vie communale. Rappelons que seuls 40% des 60/64 ans ont un emploi et parmi les 60% restants seuls 17% est en pré-retraite ou à la retraite, les autres personnes sont soit au chômage, soit en invalidité. Avec la diminution des allocations chômage (diminutions financière et dans le temps) nombreuses seront les personnes qui verront drastiquement diminuer leur niveau de vie entre le moment où elles perçoivent des allocations chômage et celui où elles percevront leurs pensions. Comment notre commune réagira face à cette augmentation de la pauvreté ?
UNE NOUVELLE ANNÉE
Chères Plesséennes et chers Plesséens,
J’ai l’honneur de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2023.
Les fêtes de fin d’année ont été l’occasion pour l’ensemble des Français de renouer avec les valeurs traditionnelles de notre pays. Juste avant Noël, nous avons collé des affiches « joyeux Noël, défendons nos traditions » sur les panneaux d’affichage libre du Plessis Trévise.
La température hivernale est pour le moment relativement clémente, ce qui nous a évité des coupures d’électricité, espérons que cela se poursuive jusqu’aux beaux jours. Rappelons que la pénurie d’électricité est due au choix de MACRON de démanteler la filière nucléaire française sans prévoir l’avenir.
SARKOZY avait indexé le prix de l’électricité sur celui du gaz, afin de faire allégeance à l’Allemagne et à l’Union Européenne. Suite à la guerre en Ukraine et l’envolée du prix du gaz, le prix de l’électricité explose. Nous demandons la sortie immédiate de la France du marché européen de l’électricité afin de faire baisser les tarifs, chose que MACRON refuse de faire par idéologie.
Les factures de gaz et d’électricité seront très chères pour les particuliers, mais également pour les entreprises. Certains artisans et PME risquent purement et simplement de faire faillite. Jordan BARDELLA a rédigé une lettre de soutien aux artisans boulangers, « lettre aux boulangers de France », que nous avons diffusé auprès des boulangeries de notre ville.
Marine LE PEN et le groupe parlementaire du Rassemblement National vont s’opposer au projet de loi sur la réforme des retraites que MACRON et BORNE veulent nous imposer malgré le refus de la majorité des Français. Nous contestons le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée des cotisations à 43 annuités pour une pension complète.
Il faut savoir que l’espérance de vie en France est en moyenne de 79 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes. L’espérance de vie en bonne santé est en moyenne de 64 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes.
Ceux qui ont travaillé toute leur vie aimeraient pouvoir profiter d’une retraite bien méritée.
Nos Députés s’opposeront également au projet de loi de MACRON et DARMANIN sur l’immigration, ces derniers veulent régulariser plusieurs centaines de milliers d’immigrés clandestins sous prétexte de fournir de la main d’œuvre aux métiers sous tension. Cela va créer un formidable appel d’air dont nous subirons les conséquences.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
LE PRIX DE L'INACTION
Les épisodes météo violents et les conséquences directes du dérèglement climatique se multiplient : températures diurnes et nocturnes en hausse manifeste, orages brutaux et pluies diluviennes, crues,...
Les constructions même anciennes sont de plus en plus nombreuses à montrer des fissures soudaines sous l’effet de la sécheresse, de nombreux pavillons notamment, quand les sols sont argileux, comme c’est le cas au Plessis.
Pourtant l'exécutif municipal ne semble toujours pas avoir pris la mesure des risques pesant sur nos villes à devenir invivables, pas plus qu'il ne semble se rendre compte combien des constructions anarchiques et sans réflexion préalable causent des dégâts irréversibles pour les décennies à venir.
L'artificialisation des sols que constitue le remplacement de pavillons avec jardins par des immeubles collectifs dont l'emprise au sol est poussée au maximum sur des infrastructures massives se traduit nécessairement par un recul des espaces naturels, par des risques accrus d'inondations, et bien entendu par un recul de la biodiversité déjà évident, sans parler de la perte de qualité de notre cadre de vie. Alors que le Plessis s'illustrait auparavant par son agrément à être parcouru à pied, du fait en particulier de nombreux jardins aux clôtures aérées, les murs maçonnés et les clôtures hermétiques
se multiplient, rendant l'étroitesse des trottoirs oppressantes et renforçant la chaleur du bitume, le règlement d'urbanisme n'étant plus respecté que par ceux qui le veulent bien.
Pour ce qui concerne les énergies renouvelables, la ville est bonne dernière, alors que ses voisines s’allient pour avancer ensemble.
La course contre la montre à laquelle nous faisons face désormais ne permet plus de se limiter à une approche "de réaction", se contentant au jour le jour de réagir aux difficultés après qu'elles se soient manifestées.
Rendre bâtiments et services publics résilients au dérèglement climatique est une responsabilité majeure des élus locaux ; savoir dire non aux projets néfastes pour l’avenir l’est tout autant. Encore faudrait-il comprendre le caractère global des phénomènes en cours et ne pas se réfugier derrière des arguments commerciaux et court- termistes.
Il est plus que temps d’ouvrir les yeux et retrouver un cap !
Ecrivez-nous :
SOBRIÉTÉ...
A la mi-septembre, 26 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l’arrêt, les causes de ces arrêts sont : les retards pris dans les maintenances décennales et la découverte l'hiver dernier de problèmes de corrosion inédits et inattendus, ce qui en soit est inquiétant.
Nous le savons tous, la demande en électricité est à son pic durant les mois d’hiver, RTE, le gestionnaire du réseau électrique, avertissait déjà en novembre
2019 des problèmes à venir pour plusieurs années. Alors même
qu’il y a une dizaine d’années notre pays était le premier exportateur d’électricité au monde et en Europe.
En octobre 2020, le Comité Social et Economique Central d’EDF disait : «La continuité de l’approvisionnement en électricité pour les mois de décembre 2020, janvier et février 2021 n’est pas sécurisée et dépendra uniquement des conditions climatiques... Face à une politique qui réduit les moyens de production d’électricité pilotables, il sera impossible en cas de période de froid (simplement comparable aux hivers 2018 et 2012) d’assurer l’équilibre du réseau électrique qui, à chaque seconde, doit permettre une égalité entre production et consommation» ajoutant que RTE «commence à admettre les difficultés, mais compte sur les importations et les mesures d’effacement pour sauver le réseau de tout black-out. Une vision digne d’avant-guerre».
S’ajoute à cette situation le manque flagrant de gaz, que nombre
de nos logements sont des passoires thermiques, que depuis
l’an 2000 et la « libéralisation » du marché de l’électricité nous, usagers, n’achetons plus notre énergie en ligne directe à EDF – ce qui pourtant était le plus simple et le moins onéreux – puisqu’EDF se voit dans l’obligation de vendre à bas prix sa production à des spéculateurs qui nous revendent l’électricité selon les lois du marché qui comme toutes spéculations font grimper les prix. L’hiver sera rude.
La solution publicitaire du gouvernement : La Sobriété ! On met des cols roulés, on n’utilise plus son sèche-linge - quand on en a un – on met le chauffage à 19°C, etc.
La solution pratique du gouvernement : on importe de l’électricité allemande issue du charbon et sous couvert d’augmenter notre pouvoir d’achat on accélère la construction d’un port méthanier au Havre qui devrait recueillir du gaz de schiste étasunien très polluant. Le rapport du GIEC, on l’ignore.
A l’échelle municipale, nous pourrions dans un premier temps recenser les passoires thermiques publiques et privées et adopter «un plan de bataille», nous pourrions par exemple signer un partenariat avec l’agence «Maîtrisez votre énergie» ou une agence
du même type, dédier une ligne budgétaire aux aides individuelles mais, aussi, à l’accompagnement des copropriétés, nous pourrions en partenariat avec les bailleurs sociaux, encourager et négocier la mise en œuvre de réhabilitations thermiques ambitieuses. C’est ce que nous proposerons lors du prochain conseil municipal qui se déroulera le 21 novembre prochain. Venez nombreuses et nombreux.
LA CRISE DE L'ENERGIE
Depuis de nombreuses années nous savions qu’une importante crise de l’énergie allait frapper notre pays.
Le Rassemblement National avait alerté depuis longtemps sur la nécessité pour la France de retrouver son indépendance énergétique afin de ne pas dépendre du bon vouloir et des tarifs de pays étrangers.
MACRON et son gouvernement n’ont rien anticipé et maintenant que la crise éclate ils sont incapables de gérer la situation.
Les prix de l’énergie s’envolent : électricité, gaz, fioul, bois, essence, gasoil et kérozène. Ces hausses de prix concernent non seulement les particuliers, mais également les entreprises, les commerces, l’état et les collectivités locales.
Nous vivons dans une société qui est entièrement dépendante de l’énergie, pour les transports, le chauffage, l’industrie, l’informatique, etc... Sans énergie suffisante, le pays est totalement bloqué.
Dans les années 70, suite au premier choc pétrolier, la France avait fait le choix du nucléaire pour produire son électricité et assurer
son indépendance. MACRON a décidé de démanteler le nucléaire français, nous manquons maintenant d’électricité et ne sommes plus capables d’assurer notre consommation.
Les énergies renouvelables, dont le renouvellement est naturel et inépuisable, sont des sources d’énergie très intéressantes, malheureusement elles n’ont pas été suffisamment développées pour être performantes et subvenir à l’ensemble de nos besoins. Dans l’immédiat, il faut donc relancer la filière nucléaire pour parer au plus pressé, puis dans l’avenir investir davantage dans les énergies naturelles.
Au moment où les prix de l’essence et du gasoil sont au plus haut, le syndicat CGT a décidé de déclencher une grève et de bloquer les raffineries. Une fois de plus les automobilistes sont pris en otages, non seulement ils doivent payer le carburant au prix fort, mais ils doivent également patienter pendant des heures devant les rares stations- services qui sont ouvertes. La CGT, qui était en perte de vitesse, veut revenir sur le devant de la scène en vue des élections professionnelles du mois de décembre.
Face à la crise de l’énergie, nous demandons que le gouvernement mette en place un bouclier tarifaire afin de plafonner les prix.
Faute de quoi, le pouvoir d’achat des français va s’effondrer et certains ne pourront pas se chauffer cet hiver. Des entreprises et des commerces risquent la faillite. Les collectivités locales auront beaucoup de mal à boucler leurs budgets.
Le gouvernement ne peut pas se contenter de dire aux français qu’ils doivent porter des « pulls à cols roulés », il va devoir trouver de vrais solutions.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
Tribune non transmise dans les délais.
UNE LONGUE REFLEXION
Chères Plesséennes, Chers Plesséens,
Le dernier Plessis Mag titrait « une rentrée réussie », se réjouissant de la rénovation des écoles primaires, de la présence de professeurs dans les classes et des sourires sur le visage des enfants. Pourtant, il subsiste toujours un grand absent des bancs de l’école : le quotient familial.
La majorité municipale avait promis sa mise en place d’un quotient familial lors de la campagne électorale de 2020. Pourtant, 931 jours après les élections, il n’y a toujours rien à l’horizon.
La municipalité indiquait au début de l’investiture avoir pris le temps de la réflexion lors de son précédent mandat (2014-2020) afin de ne pas se précipiter et qu’elle serait désormais prête à agir.
La logique de la majorité semble donc être la suivante : plus de 8 ans pour l’instauration d’un quotient familial, quelques mois pour abattre de nombreux arbres malgré l’urgence environnementale.
Au mois de mars 2021, il nous était indiqué en conseil municipal que la majorité « avançait tranquillement » sur le sujet. Immédiatement, dans notre article du Plessis Mag qui suivait le conseil municipal, nous dénoncions cet attentisme, déconnecté de la réalité des Français, fortement touchés par la crise sanitaire.
Il nous a ensuite été dit qu’un groupe de travail serait créé pour étudier spécifiquement cette question avec pour objectif une mise en place du dispositif dans le courant de l’année 2022.
Lassée de nos multiples relances, la municipalité promettait finalement, au cours d’un conseil municipal au début de l’année 2022, de convier les groupes minoritaires et des représentants de parents d’élèves au sein du groupe de travail relatif au quotient familial.
Nous sommes désormais au mois d’octobre 2022, aucune réunion ne s’est encore tenue à ce sujet.
Comment expliquer que le Plessis-Trévise, une ville de 20.000 habitants, ne dispose toujours pas d’une simple esquisse de quotient familial alors que la majorité municipale explique travailler sur le sujet depuis 2014 ?
Il semblerait malheureusement que la majorité municipale soit davantage soucieuse de faciliter la construction de nouveaux immeubles que d’améliorer l’attractivité et les conditions de vie Plessis-Trévise.
Face à l’inflation grandissante (+ 6,1% en septembre selon l’indice mensuel calculé par UFC-Que Choisir), il est impératif de prendre des mesures sociales pour préserver la qualité de vie des Plesséennes et des Plesséens.
La municipalité ne peut plus se contenter de compter sur les associations et autres initiatives privées pour palier son inaction.
Notre groupe municipal, « Ensemble à gauche, pour un Plessis plus social, écologique et solidaire », continuera de proposer son assistance pour permettre l’élaboration un quotient familial juste, équitable et transparent afin que l’ensemble des Plesséens jouisse d’une meilleure qualité de vie en ces temps difficiles.
Matthieu PUECH
LE COMMUNAUTARISME
Chaque année, lors du vote du budget au conseil municipal , je refuse de voter les subventions pour les associations communautaires.
En effet, certaines associations financées par la Mairie font la promotion de valeurs et de cultures étrangères à destination des populations immigrées, alors que les associations subventionnées sont censées être d’intérêt général au bénéfice de l’ensemble des citoyens.
Les associations communautaires sont financées par l’argent des impôts locaux à l’insu des contribuables qui ignorent comment leur argent est utilisé.
L’association IBDAA Méditerranée est financée par la Mairie. Sur son site internet j’ai constaté la présence des drapeaux marocain et palestinien, mais je n’ai pas vu de drapeau français. J’ai constaté également que de nombreux textes sont écrits en langue arabe.
J’ai découvert sur ce site un texte pro palestinien et violemment anti israélien. J’ai dénoncé ce fait lors d’un conseil municipal. En effet les associations subventionnées par la Mairie ne doivent pas faire de politique, et encore moins inciter à la haine. Il n’est pas utile d’importer le conflit israélo-palestinien en France, ce conflit ne nous concerne pas.
Suite à mon intervention, le texte a été rapidement supprimé.
L’association ASSAMAD est financée par la Mairie. Pendant la période du ramadan, j’ai constaté que les trois salles de l’espace Paul Valéry et le couloir étaient transformés en lieux de prières. Les fidèles étaient assis sur des tapis, les femmes voilées et les hommes en djellabas, alors qu’un imam prononçait un prêche.
J’ai également dénoncé ces faits au conseil municipal, il s’agit d’une entorse grave au principe de laïcité et à la loi de 1905. En effet, il est interdit de prêter des salles municipales pour l’exercice d’une religion. De plus, la présence de fidèles installés dans le couloir est contraire aux règles de sécurité.
Il serait bien que la municipalité respecte les lois et règlements.
Les associations communautaires bénéficient du soutien des élus de la majorité et de l’opposition qui votent en faveur des subventions. Ils agissent avec une arrière-pensée électorale, les associations exerçant une influence sur les électeurs de leur communauté.
Sur les 35 conseillers municipaux du Plessis Trévise, je suis le seul à m’opposer au communautarisme et à défendre l’identité française.
Alain PHILIPPET, Conseiller Municipal
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
Réussite collective
Les Missions Locales fêtent cette année leurs 40 ans.
Au nombre de 437 sur l'ensemble du territoire national, elles constituent le Service Public de l'Emploi des Jeunes. Elles les accueillent entre 16 et 25 ans pour construire avec chacun d'eux un parcours personnalisé afin de lever les obstacles à leur insertion professionnelle et sociale, dans un accompagnement global, pouvant aller jusqu'aux questions de transport, de logement, ou de santé.
La pandémie CoVid n'a pas épargné les adolescents et jeunes adultes, chamboulés dans leurs études ou leur activité, leur vie sociale et familiale. Ces bouleversements ont pu fragiliser psychologiquement nombre d'entre eux, déjà dans une période de construction peu évidente, et qui peinent encore à retrouver l'équilibre.
La Mission Locale des Portes de la Brie située avenue de Gaulle, rayonne sur les villes du Plessis, de la Queue en Brie et de Villiers sur Marne. En 2021, elle a accueilli 516 jeunes pour la première fois, et en a accompagné au total 1157, à travers plus de 7000 entretiens individuels notamment. Il faut souligner l'ampleur du travail réalisé par l'équipe de la Mission Locale de notre territoire, l'implication et l'endurance dont elle fait preuve dans ce contexte nouveau, pour des missions par nature complexes, souvent éprouvantes, aux problématiques en évolution constante.
Et quand ça marche, il faut le dire !
La Mission Locale illustre parfaitement ce que peut être une collaboration réussie entre différents niveaux de collectivités et l'Etat, à la condition sine qua non que les qualités humaines soient bien là, et s'empare avec détermination de la tâche qui leur incombe.
Nous serions collectivement bien inspirés d'appliquer cette formule dans d'autres services publics locaux. Le statut associatif des missions locales n'est pas la moindre de ses qualités. L'évaluation régulière des résultats que cela implique par ses financeurs publics n'existe pas dans les services intégrés, même si le tabou que cela a longtemps représenté est heureusement en recul.
Les collectivités locales ont encore un long chemin devant elles pour adapter leur mode de fonctionnement à la société actuelle, ses exigences et son rapport au temps de plus en plus pressant. Notre ville comme les autres, doit elle aussi apprendre la transparence, l'exigence en termes de résultats, et une gestion des ressources humaines basée avant tout sur l'équité, les compétences et la contribution à l'intérêt général. Reconnaître et valoriser ses agents de talent à leur juste valeur - avant qu'ils partent à la retraite ou pour d'autres cieux !- serait un premier pas.
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UN AUTRE MONDE
Je tiens personnellement à vous remercier, vous qui avez voté les 12 et 19 juin pour un monde d’espoir. Au premier tour, vous avez placé la NUPES en tête du scrutin. C’est inédit depuis la création de notre circonscription en 1988.
Nous avons fait une belle campagne, rencontré et échangé avec des milliers de personnes de tous milieux, de toutes origines sociales, des personnes qui rêvent d’un autre Monde pour leurs enfants, d’un Monde de partage et de dignité, de logements décents, d’une planète vivable pour nous petits êtres humains.
Elue c’est avec ferveur que j’aurais défendu le SMIC à 1500€ et la revalorisation des pensions de retraite, la cantine bio et gratuite pour nos enfants, la bifurcation écologique, le rétablissement d’une assurance chômage protectrice, et tant d’autres choses qui font que nos Vies peuvent être améliorées. Parce qu’il faut le dire et le redire rien n’est inéluctable, nous pouvons changer le Monde.
Avec notre équipe NUPES nous avons décidé de continuer sur notre circonscription, bientôt nous reviendrons vers vous pour améliorer nos Vies en portant collectivement nos voix.
Au sein de notre collège Albert Camus qui a lui seul condense les résultats de la politique de M. Macron, rien ne va plus. Ce n’est plus un manque de personnel, quand il y a carence de gestionnaire, de professeur de musique, d’AESH pour aider les élèves handicapés, de chef de cuisine, de professeur de SVT, de médecin scolaire, de surveillants…C’est une volonté délibérée de destruction du Service public de l’éducation. Notre collège est l’illustration que l’Etat n’assure plus sa mission d’instruction et pourtant le droit à l'éducation pour tous les enfants repose depuis 1946 sur un fondement constitutionnel :« La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat ». « Faire » de la politique c’est envisager l’avenir. Des élèves instruits seront des citoyens accomplis et plus pragmatiquement lorsque les élèves devenus adultes travailleront il sera plus bénéfique à notre Pays d’avoir des personnes instruites et bien formées. Nous voulons une école à la hauteur de nos ambitions.
Aux Etats Unis, le Droit à l’avortement a été révoqué c‘est une régression sans nom !
En juillet 2018, un amendement (le n°1115) porté par LFI propose d'insérer dans la Constitution le droit à l'avortement. Il est rejeté le 11 juillet à l’Assemblée nationale. Mme Petit, notre députée – absente – ne s’était pas prononcée. Elle a beau jeu aujourd’hui de s’indigner. Être détenteur d’un mandat électif requiert humilité, détermination et surtout prise de position politique.
Soyons vivants et audacieux.
Un monde de rosée,
Et dans chaque goutte
Un monde de lutte Issa (1763-1828)
L'ELECTION PRESIDENTIELLE
Je remercie les électrices et électeurs qui ont voté massivement pour Marine LE PEN lors de l’élection présidentielle.
Marine LE PEN était présente au deuxième tour et a réalisé le score historique de 41,50%. C’est la première fois que la candidate du Rassemblement National obtient un résultat aussi élevé, notre parti se positionne comme étant le premier parti d’opposition contre la politique de MACRON .
Dans notre ville du Plessis Trévise, Marine LE PEN a obtenu 33,44% des voix, soit le vote d’ 1 électeur sur 3.
Malgré l’excellente campagne de Marine LE PEN, MACRON a été réélu avec le soutien de la droite et de la gauche qui ont trahis une fois de plus leurs électeurs.
Son bilan était pourtant catastrophique, il n’a rien fait pour la France pendant son premier mandat et ne fera rien de plus pendant le second. Dès le mois de septembre, MACRON va poursuivre sa politique ultralibérale dictée par l’union européenne. Il va lancer la réforme des retraites ainsi qu’ un plan d’austérité qui va impacté le pouvoir d’achat des français.
L’élection présidentielle a vu l’effondrement de PECRESSE et du parti Les Républicains, avec un score dérisoire de 4,80%. Cet ancien parti de gouvernement est au bord du dépôt de bilan. La présidente de la région Ile de France a été désavouée par les électeurs, ce qui la fragilise dans ses fonctions. SARKOZY n’a même pas soutenu sa candidate, il préfère soutenir MACRON pour échapper à ses ennuis judiciaires.
HIDALGO et le parti Socialiste ont quasiment disparus du paysage politique avec un score microscopique de 1,70%. Ceci est une formidable défaite pour la Maire de Paris . Le parti Socialiste est quasi inexistant alors qu’il a été l’un des plus grands partis de France. MITTERRAND doit se retourner dans sa tombe.
MELENCHON et son parti islamo-gauchiste ont bénéficié des bulletins de vote des grandes villes, les bobos -écolos- gauchos des beaux quartiers et les musulmans des cités HLM. Selon un sondage, 69% des musulmans ont voté pour lui. MELENCHON, ancien sénateur socialiste et révolutionnaire de pacotille, a appelé implicitement à voter MACRON au second tour.
Les candidatures de ZEMMOUR et DUPONT AIGNAN n’ont servi à rien, si ce n’est à diviser le camp national. Il serait bon à l’avenir d’éviter ces candidatures multiples alors que les idées sont assez similaires. Les électeurs préfèreront toujours l’original aux copies. Dans l’avenir, je préconise l’établissement d’un programme commun des souverainistes afin d’unir nos forces pour la victoire.
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LES MAGICIENS
Lors du débat de l'entre deux tours, pour signifier qu'il n'y avait pas eu de miracle, Emmanuel Macron s'est exclamé «C'est pas Gérard Majax ce soir !».
A observer la vie politique locale, c'est un autre prestidigitateur qui vient à l'esprit quand on se demande parfois « Ne serait-ce pas là une Garcimore ? ».
Sans doute cette expression ne parle t-elle pas au moins de cinquante ans, puisqu'elle renvoie aux années quatre-vingt et à l'émission satirique à grand succès »les Guignols de l'info». La marionnette du fameux petit magicien utilisait alors abondamment son « truc » favori, la manœuvre de diversion, et pendant qu'on regardait ailleurs,en profitait pour faire apparaître ou disparaître toutes sortes de choses, objets ou petits animaux.
Ces temps-ci au Plessis, on vous invite à regarder régulièrement du côté du Potager éducatif. Et de préférence ses vertus, écologiques, sociales ou conviviales. Pendant ce temps, tous les dégâts causés durablement à l'environnement ou les autorisations d'urbanisme abîmant notre cadre de vie s'effacent.
Bien sûr, cette initiative est positive, même si les méthodes retenues sont « à l'ancienne ». Et que la localisation pose question pour la consommation des futures récoltes, quand on connaît les différentes pollutions (formol, antibiotiques, conservateurs, plomb,etc ) des eaux souterraines à proximité des cimetières.
Cependant, elle ne peut annuler toutes les décisions malheureuses, ni même le laisser-faire qui va en s'amplifiant, qu'il s'agisse des infractions au PLU ou des coupes d'arbres non autorisées.
Si les particuliers sont invités à respecter les règles sur les clôtures, les promoteurs eux peuvent reconstruire des murs maçonnés (à l'image de celui bordant l'avenue Kiffer) et couper finalement le peu d'arbres qu'on leur avait imposé de conserver. Tant pis pour la trame verte !
L'avenue Bertrand, qui était représentée au PLU avec piste et bordures végétalisées, a finalement été affublée d'ilôts rétrécisseurs bétonnés. Tant pis pour la continuité cyclable !
Quant au projet de longue date de piste cyclable avenue de la Maréchale en continuité du chemin bordant le Bois Saint-Martin, impossible à ce jour d'obtenir de réponse sur sa réalisation ou non, en dépit du massacre de la lisière boisée sur plusieurs mètres de large à grands coups d'engins de travaux durant le mois de mai.
Sans doute un simple coup de baguette suffira t-il à faire disparaître cette question, comme bien d'autres sujets ont déjà été escamotés... comme par enchantement !
Nous souhaitons à toutes et tous un été reposant et ressourçant.
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AUX ARBRES CITOYENS !
L’ouverture du bois Saint-Martin, à la suite de son rachat en 2020 par l’Agence des Espaces Verts (AEV) pour le compte de la Région, a été réalisée à la fin de l’année 2021 avec une promesse : la préservation de la faune et la flore qu’il abrite.
C’est donc avec stupeur que nous avons découvert l’abattage de nombreux arbres tout le long de l’avenue de la Maréchale et du chemin rural. Cet abattage vient en contradiction totale avec la promesse qui avait été faite lors de l’ouverture du bois.
Cette décision, prise sans en informer préalablement les conseillers municipaux, est insensée et déraisonnable.
Tout d’abord, cet abattage est réalisé au cours d’un mois de mai particulièrement chaud et annonciateur d’un été suffocant. Ces arbres garantissaient aux Plesséens des espaces d’ombre et de fraîcheur, loin du bitume du centre-ville. L’utilité de la végétation face aux vagues de chaleur n’est plus à démontrer : sous couvert forestier, la température maximale est en moyenne 4°C plus basse que dans les espaces ouverts (source : Office National des Forêts).
Ensuite, cette décision d’abattre les arbres en lisière du chemin rural est incompréhensible au regard des objectifs de préservation de l’environnement. A titre d’information, un arbre absorbe en moyenne entre 10 et 40 kg de dioxyde de carbone (CO²) par an (source : étude menée par Ecotree.green, dont la méthode a été validée par Bureau Veritas). L’empreinte carbone moyenne d’un français étant estimée à 8,2 tonnes de CO² par an, il faudrait entre 205 et 820 arbres par Français pour atteindre l’objectif de neutralité carbone.
Par conséquent, moins d’arbres au Plessis-Trévise, c’est moins d’absorption du CO² et une empreinte carbone des Plesséens plus importante. Or, la quantité de CO² a pour effet direct d’accélérer le réchauffement climatique, lequel engendrera un nombre toujours plus important de crises alimentaires, de la prolifération des nuisibles et des maladies ainsi qu’une perte irrémédiable de la biodiversité. La terrible canicule que rencontrent l’Inde et le Pakistan, responsable d’un grand nombre de décès et de pénuries d’eau pour des millions d’habitants, doit avertir nos responsables politiques.
En outre, il est inconcevable en 2022 que les nouvelles constructions ne comportent pas de toits végétalisés. De telles installations contribuent à l’assainissement du climat urbain, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et permettent l’absorption du CO² par les plantes. Dans ces conditions, il est impératif de mettre en place des critères plus stricts pour la délivrance des futurs permis de construire et de ne pas se contenter de chartes non coercitives.
Par ailleurs, nous pouvons tous agir individuellement pour préserver l’environnement. A titre d’exemple, il est possible de parrainer des ruches via le site untoitpourlesabeilles.fr au sein d’un réseau d’apiculteurs français dont le plus proche se situe en Seine-et-Marne.
Chaque petit geste compte face à l’inaction politique.
PAS DE TRIBUNE LIBRE
Je ne rédige pas de tribune libre ce mois-ci en raison de la période électorale.
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
RIEN DE NEUF SOUS LE SOLEIL
Le dernier volet paru du rapport du GIEC nous donne trois ans au plus pour agir enfin, et limiter la hausse moyenne des températures sous 1,5 degrés. Sans cela, la dégradation irrémédiable du climat sous l’effet des activités humaines entraînera la multiplication des épisodes catastrophiques et des conditions de vie de plus en plus difficiles, ne serait-ce que pour produire les denrées alimentaires de base.
Si l’agression russe sur l’Ukraine fait flamber les coûts du gaz et de l’électricité, la question énergétique ne peut raisonnablement être ignorée des élus locaux. Le recul du recours aux énergies fossiles est prioritaire.
Le décret tertiaire impose d’ailleurs à tous bâtiments publics comme privés de plus de 1000m2 une baisse significative de ses consommations dans les prochaines années.
Parallèlement, le recours aux énergies renouvelables est reconnu à la fois comme une priorité dans la lutte contre le dérèglement climatique que comme une source d’économies significatives. En effet, la hausse des prix de l’énergie impactera directement les budgets de fonctionnement des collectivités. Le Sipperec par exemple, un des plus importants syndicats fournisseurs des communes, annonce une hausse du prix de l’électricité de l’ordre de 40% à ses communes-membres.
Qu’il s’agisse de géothermie ou de solaire, le consensus est total pour recourir à ces énergies à chaque fois que cela est possible, dans tout projet de rénovation d’équipement public.
A la faveur du plan de relance national, des moyens significatifs sont affectés à la rénovation de l’Ecole Marbeau. Bien que qualifié de « tellement génial » par la Maire-Adjointe à l’Enseignement (Plessis Mag N°129, page 16), les qualités architecturales de ce projet sont pour le moins discutables, s’agissant d’un des plus emblématiques bâtiments publics de la ville, à l’intersection des avenues Leclerc et Marbeau. Axé sur l’isolation thermique, ce projet consiste pour l’essentiel à « emballer » l’ensemble de du volume de bardage de couleur rouille, du sol à la toiture. Pour autant, la baisse de consommation théorique dépasse à peine le seuil minimal des 30%. Et curieusement, alors que l’étanchéité doit aussi être refaite, seul un habillage de sédum (plante couvre-sol, résistante mais sans intérêt écologique) est prévu sur cette toiture-terrasse, pourtant de grande surface et totalement dégagée, comme un simple d’œil sur Google Earth permet de le voir.
Interrogé sur cette question, le Maire l’a jugée « trop compliquée »… Certes, les élus ne sont pas des techniciens. Mais sans aller jusqu’à recourir aux coûteux conseils de McKinsey, il est possible pour toute ville de taille modeste de se faire aider par des organismes publics ou des bureaux d’études, afin de prendre les décisions les plus responsables et clairvoyantes possibles. Et si la ville ne veut pas se charger de quoi que ce soit, certains collectifs citoyens structurés en associations sont même prêts à le faire, pour ne pas laisser filer d’aussi belles opportunités pour l’intérêt général.
La majorité municipale doit donc rapidement revoir sa copie sur le sujet, plutôt que d’y revenir dans quelques années, rattrapée par le principe de réalité, au détriment du budget municipal, et de notre avenir à tous.
Le Monde d'avant, le Retour!
Chères Plesséennes, Chers Plesséens
Le Plessis : 36.69% = abstention + blancs + nuls
National : 34.2% = abstention + blancs + nuls
Plus d’un tiers des inscrits sur les listes électorales ne se sont pas retrouvés dans les propositions des deux finalistes, prétendants à la fonction présidentielle.
M. Macron a été réélu sans débat et sans surprise.
Il faut dire que ce scénario était prévu de longue date et que la majorité des médias n’a eu de cesse durant toute la campagne électorale de promouvoir ce duo politique, à l'issue prédéterminée (conseils de McKinsey & Compagny ?). Comme si ce duel "Macron/Le Pen" était prédestiné, inévitable.
Tous, avons dû subir ce matraquage médiatique où sont intentionnellement confondus "ligne éditoriale" et "objectivité" dans la tête de ceux qui possèdent et dirigent les grands médias. Une émission a consacré 53 % de son temps d’antenne politique à l’extrême droite durant la période pré-électorale (septembre à décembre 2021) [source : Claire Sécail, CNRS]
De même, l’information consacrée aux candidats ne l’a pas été de manière objective. Pour certains, il y eu des moments où l’on ne savait même pas qu’ils organisaient un meeting, pour d’autres ils n’étaient pas invités lors d’émissions télévisuelles. Comment, alors, se forger une opinion, peser le pour et le contre. Définir vers qui notre voix va se porter.
Le Président candidat, on l'a à peine vu, les médias faisant leur office de faire-valoir-au-pouvoir (de l'argent). Le Président candidat n’a pas estimé utile aux citoyens de venir débattre de son bilan politique avec les autres prétendants. Pas de débat, pas de problème.
Prenons un seul exemple : Le dérèglement climatique et les alertes répétées du GIEC. Don’t look up !
Le 2ème volet du 6ème rapport du GIEC a été publié le 28 février 2022. Le premier volet en août 2021 concluait que le changement climatique était plus rapide que prévu. Ce 2ème rapport alarme que nous n’avons que 3 ans pour réagir et agir. Avec la hausse actuelle de la température globale ce sont déjà des effets irrémédiables qui sont à l’œuvre. Ils conduiront à la réduction de la disponibilité des ressources en eau et en nourriture, impactant la santé dans toutes les régions du monde, et tant d'autres conséquences.
Est-ce que le couple de finalistes a, à un moment, dit ce qu’il allait faire réellement ? Bien sûr, je ne parle pas du « greenwashing » habituel, c'est tellement irresponsable !
La question de la planète que nous laisserons à nos enfants est primordiale.
S’attaquer réellement à ce problème nécessite aussi de régler les problèmes sociaux. Fin du Monde - Fin du mois, même combat ! Il faut une grande force politique.
Sans contrepouvoir, le Président élu va continuer à détruire nos Services Publics déjà bien mal en point, à anéantir nos protections sociales (Retraite, Sécu, Chômage…) et à greenwasher. Le cabinet privé de Conseil McKinsey œuvrant au sommet de l'état a de beaux jours devant lui. Mais Nous ne nous laisserons pas faire ! Nous comptons sur vous tous.
PAS DE TRIBUNE LIBRE
Je ne rédige pas de tribune libre ce mois-ci en raison de la période électorale.
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DE LA POUDRE AUX YEUX
Les intitulés des tribunes d’expression libre étant limités à 25 caractères, ils sont nécessairement sans nuance. Pour autant, ce titre court mais imagé correspond assez bien à la communication faite autour du budget de la ville.
Une fois de plus, les chiffres mis en avant par la majorité et soigneusement choisis pourraient faire croire à un budget anticipant l’avenir et pensé pour l’intérêt à long terme des Plesséens.
Hélas, à y regarder de plus près, la réalité est toute autre, et l’utilisation de termes fourre-tout du marketing public tels qu’« ambition »ou « responsabilité » ne correspondent en rien sur le fond au budget communal, cette année encore.
On voudrait par exemple faire croire que la commune investit pour son équipement davantage que par le passé. La salle des fêtes promise de longue date verrait-elle enfin le jour ? Un équipement sportif complémentaire ? Une nouvelle école ? Rien de tout cela. Il y a plus de dix ans qu’aucune réserve foncière n’a été acquise, ni qu’aucun équipement public municipal n’est sorti de terre, et le seul réalisé sur le territoire -la crêche Michèle Boulay avenue de Gaulle - l’a été par le département.
Dans un passé plus lointain, la ville s’équipait régulièrement: parking souterrain de l’hôtel de ville et ses trois niveaux, gymnase Carlier, école Olympe de Gouges, Maison de la Famille…Désormais, elle se contente de gérer le quotidien en étirant sur plusieurs années des investissements modestes, et les grues présentes sur le territoire n’appartiennent malheureusement qu’à des promoteurs. Son patrimoine foncier a largement fondu. Et si le montant inscrit en investissement affiche une hausse, ce n’est que par rapport aux niveaux historiquement bas des années précédentes !! Encore faudrait-il d’ailleurs que ces inscriptions budgétaires se réalisent effectivement.
Il en de même pour l’action sociale, bien inférieure à celle menée dans des communes comparables à la nôtre, qui plus est, dans une relative opacité. Les ménages plesséens n’ont pas la chance de bénéficier de politiques familiales qui sont devenues courantes dans des villes comparables. En dépit d’un pouvoir d’achat mis à mal par le contexte actuel, aucun allègement des charges du quotidien n’est prévu, pas même pour les activités périscolaires.
Le budget d’une collectivité est un acte politique par excellence. Il doit traduire en chiffres une stratégie pour l’avenir, des choix responsables et des engagements forts. L’habillage de communication autour du budget 2022 ne masque que difficilement un avenir pensé à trop court-terme, accentuant le décrochage de la commune et la baisse de son attractivité, comme en témoignent par exemple la difficulté à attirer des commerces qualitatifs dans les locaux commerciaux des nouveaux immeubles. Cette absence de vision qui hypothèque l’avenir à long terme ne pourra longtemps faire illusion derrière des termes cache-misère et cosmétiques.
5 ANS DE PLUS ?
Chères Plesséennes, Chers Plesséens
Au cours de ce mois d’avril 2022 se tiendront les élections présidentielles sur fond de pandémie et de guerre russo-ukrainienne.
Si une abstention élevée est encore à craindre, ces élections présidentielles revêtent une importance cruciale pour l’avenir de notre pays mais aussi pour celui du Plessis-Trévise. En effet, la politique adoptée par la majorité municipale repose principalement sur l’obtention de subventions, notamment nationales. Dans ces conditions, si le futur gouvernement décide d’investir massivement, davantage d’investissements locaux seront réalisés. En revanche, si le pouvoir exécutif prône une politique de rigueur budgétaire, notre commune stagnera et se contentera d’opérations d’entretien courant.
Il suffit de se référer au budget de notre commune au titre de l’exercice écoulé pour le vérifier : le « quoi qu’il en coûte » justifié par le contexte sanitaire a débouché sur l’octroi de nombreuses subventions au bénéfice de notre ville et ce malgré le fait que la majorité des demandes aient été rejetées.
Par conséquent, le choix de notre futur(e) Président(e) de la République entraînera des conséquences majeures sur notre quotidien au Plessis-Trévise. Afin de promouvoir le social, l’écologie et la solidarité, il est donc nécessaire d’élire un(e) Président(e) qui soutiendra des politiques locales ambitieuses en la matière.
A peine un mois avant la tenue du premier tour des élections, le Président Emmanuel Macron a annoncé sa candidature et a promis de changer… absolument rien.
Pourtant, force est de constater que le bilan de ce quinquennat n’est guère positif : une politique économique qui favorise les plus riches au détriment des classes populaires et moyennes, une politique écologique chimérique et une politique sociale inexistante voire en déclin.
Vraisemblablement, le Président sortant ne dresse pas le même constat puisque son projet pour les cinq prochaines années demeure inchangé : report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans sans résoudre, « en même temps », la problématique du chômage des seniors (le candidat promettait pourtant en 2017 de ne pas modifier à l’âge de départ à la retraite) ; absence de mesure pour lutter contre la fraude fiscale ; aucune revalorisation des salaires et des pensions malgré une baisse significative du pouvoir d’achat; aucun encadrement du recours aux emplois précaires par les entreprises, etc.
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Cette politique libérale et déconnectée de la réalité du quotidien des Français a montré ses limites, engendré de nombreuses manifestations, divisé les Français et participé à la montée des extrêmes.
Lors des élections présidentielles et législatives, votons en faveur des valeurs sociales et écologiques, votons pour un projet améliorant concrètement le quotidien des Français et garantissant un avenir prospère aux générations futures.
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VIVENT LES ASSOCIATIONS !
Pour beaucoup d'entre nous, le meilleur remède à la morosité après deux ans de pandémie, c'est de reprendre pleinement son activité favorite au sein d'une association ou d'un club. Qu'il s'agisse de sport, de culture, de loisirs créatifs ou d'engagement humanitaire, retrouver ce rendez-vous, et les relations sociales qui s'y nouent, constitue un puissant anti-dépresseur.
Durant ces deux dernières années, les structures associatives en auront vu de toutes les couleurs : fermeture complète, jauges, distanciations, activités adaptées, pass sanitaire puis vaccinal, rien ne leur aura été épargné. N'oublions pas que pour que vivent les clubs, il faut des bénévoles qui s’activent inlassablement. Et que ce sont eux qui assument, dans l'ombre et la durée, les contraintes, charges et multiples tâches qui permettent au tissu associatif de perdurer.
De la plus petite à la plus grande, leurs budgets sont souvent équilibrés grâce aux subventions que leur versent les collectivités. De là à considérer que ces associations sont alors redevables et nécessairement soumises, il y a un pas que certains malheureusement franchissent. Ainsi, l'octroi de la subvention et la fixation de son montant deviennent-ils à la fois subjectifs et opaques. Telle association verra ainsi sa subvention diminuer étrangement. Une autre à l'inverse, devenue relais d'opinion, sera t-elle gratifiée d'un montant qu'aucune de même catégorie n'a jamais reçue. Certaines seront poussées sur le devant de la scène pour mieux faire de l'ombre et anéantir celles qui sont devenues indésirables. Présidentes et présidents peuvent se voir convoqués ou tancés s'ils ne sont pas dans la ligne majoritaire.
Ne prenons qu'un exemple pour ne pas être trop long : il y a de nombreuses années, la municipalité du Plessis-Trévise, sensible aux valeurs européennes, décida la création du club Robert Schuman, qui instaura et porta notamment le salon Arts&Délices, recevant chaque année les villes européennes jumelées. Celui-ci se tenait traditionnellement le premier week-end de décembre, et connaissait un succès certain...Succès enviable sans doute car il fut décidé récemment de priver ce club de son principal événement pour le donner en catimini à une autre association, tout juste créée. Il fut même décidé en mairie de dissoudre purement et simplement le club, qui ne dû son salut qu'aux protestations de quelques personnes informées. Il survit donc, privé cependant de son événement phare, sans que les membres de son Conseil d'Administration n'y puissent rien.
Alors que la démocratie se porte plutôt mal que bien, la vie associative est plus que jamais indispensable. Certains seraient mieux inspirés en lui conservant liberté et pluralisme sans y transposer les pratiques nauséabondes contribuant au délitement de la vie publique. On ne sait jamais jusqu’où cela peut conduire.
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Et puis...
Lorsque j’ai ouvert mon clavier pour rédiger cet article j’avais envie de vous parler du printemps qui arrive et avec lui de ce temps du renouveau et puis…
Et puis, la « Guerre » a surgi. On l’entendait sourdre depuis près de dix années. Les prétextes de ce casus belli sont multiples, présence de l’OTAN aux portes de la Russie, les multiples ressources ukrainiennes (1ère réserve européenne de minerai d’uranium, 2ème plus grand réseau de gazoducs d’Europe, la plus grande superficie de terres arables d’Europe –ne dit-on pas de l’Ukraine qu’elle est le grenier à blé de l’Europe – etc.). Mais voilà, nous y sommes, la Guerre est là.
Ce n’est pas qu’un simple mot ou des images sur nos écrans. La Guerre c’est le bruit, la peur, le sang, la mort de ceux que l’on aime et qui nous aiment, de ceux que l’on ne connait pas mais dont la détresse nous blesse au plus profond de nos êtres. La Guerre n’est jamais la solution mais le résultat d’échecs diplomatiques. Et cela, tous, nous le savons.
Partir la fleur au fusil et revenir, quand on revient, démembré, défiguré, détruit. La Guerre c’est ça. Bien sûr elle profite toujours à certains, Anatole France disait « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels ».
Aujourd’hui, je pense au peuple ukrainien, à nos compatriotes en Ukraine, aux réfugiés, aux enfants qui pleurent. L’invasion de l’Ukraine par la Russie est inacceptable et contraire à toutes les règles du droit international. La responsabilité de cette situation est celle du Président Vladimir Poutine mais également d’erreurs commises par les occidentaux et plus spécifiquement par les Etats unis en ignorant la Russie comme si cette puissance n’existait plus et voulant que l’Ukraine entre dans l’OTAN. Il ne faut jamais faire fi de l’Histoire.
Maintenant, il faut obtenir un cessez-le-feu le plus rapidement et revenir à la voie diplomatique. Le Président Volodymyr Zelensky a évoqué la possibilité de la neutralité de l’Ukraine si des garanties de sécurité sont données à son pays. La neutralité est la politique adoptée par un État qui reste à l'écart des conflits et des guerres en impliquant d'autres, directement ou indirectement. Un État neutre ne peut pas adhérer à un pacte militaire et donc à l'Otan.
C’est pourquoi, une conférence sur les frontières dans le cadre de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) est plus que nécessaire.
La France doit être force de proposition diplomatique. La réponse militaire aggrave la souffrance des peuples sans forcément mener à l’issue des conflits, Afghanistan, Irak, Lybie, Mali en sont la preuve. L’affrontement armé entre puissances nucléaires n’est pas la solution, les conséquences pour l’Europe et le Monde en seraient incommensurables.
Ce conflit doit se résoudre par la diplomatie, le dialogue et la tempérance.
J’espère que lorsque vous me lirez, les va-t-en-guerre auront raison retrouvée et que mes écrits seront obsolètes.
Mirabelle LEMAIRE
PAS DE TRIBUNE LIBRE
Je ne rédige pas de tribune libre ce mois-ci en raison de la période électorale.
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CIRCULATION DIFFICILE
Et si, pour bien commencer cette nouvelle année, on s'attaquait enfin aux petits problèmes qui empoisonnent notre quotidien ?
Toutes les grandes villes ont abandonné le stationnement alterné, en général en le fixant du côté présentant le plus grand nombre de stationnements possibles. Mais ici, deux fois par mois, le changement de côté donne lieu à une relative anarchie, et surtout à un gymkhana automobile, particulièrement pénible et récurrent dans certaines de nos rues, comme par exemple l'avenue de Coeuilly. Car si en théorie, entre 20h30 et 21h la veille au soir de chaque premier ou seize du mois, le changement est censé se réaliser dans une belle synchronisation, il faut bien reconnaître que la réalité est souvent autre.
Il y a ceux qui sont arrivés récemment et n'ont pas encore été «initiés» à cette coutume locale, ceux qui n'utilisent que peu leur véhicule et en oublient cet exercice, les véhicules professionnels stationnés à longueur d'année...ce sont ainsi deux à quatre jours sur trente qui se passent dans le désordre, occasionnant énervement et tensions, quand ce ne sont pas des accrochages dommageables. Les véhicules de collecte des différents déchets passent comme ils le peuvent, et doivent parfois effectuer des marches arrières, qui leur sont pourtant déconseillées car source d'accidents graves.
Quelles raisons mettre en avant pour ne pas renoncer à cet usage désuet ?
L'alternance faciliterait le nettoyages des rues, ou encore le repérage des voitures ventouses. Pourtant, ces arguments résistent peu, quand on observe les voies où le stationnement a été matérialisé, qui ne sont ni plus sales, ni plus encombrées que les autres. Depuis quelques temps, la Police Municipale appose des adhésifs sur les véhicules contrevenants à cette règle de stationnement, les deux premiers jours suivant chaque changement. Elle passe ainsi un temps certain deux fois par mois à une tâche fastidieuse et peu valorisante, alors que ses effectifs sont déjà difficiles à conserver, et que d'autres tâches bien plus utiles aux Plesséens l'attendent, comme par exemple la prévention des cambriolages en plein après-midi, comme cela s'est produit en décembre encore.
Autre avantage et non des moindres, cela permettrait enfin la mise en place de pistes cyclables sur certains axes ! Et puisqu'il est question de voirie, difficile de ne pas évoquer également les difficultés de circulation des piétons. L'enfouissement des fils électriques est le premier poste d'investissement de la commune ces dernières années. Pourtant il n'y a jamais eu autant de trottoirs impraticables, en raison notamment du nombre record de chantiers en cours. Contraindre les piétons, personnes en fauteuils, ou seniors à circuler sur les voies réservées aux voitures est regrettable, particulièrement à l'heure où l'on est censé privilégier les circulations douces.
Souhaitons donc réflexion et action sur la qualité de la circulation et du stationnement au Plessis pour 2022...
Belle et heureuse année à toutes et tous !
2022 : LE MONDE D'APRÈS
2021 a encore été une année éprouvante. Pour nous Plesséennes et Plesséens, mais aussi pour vous, agents municipaux. C’est pourquoi je tiens ici à vous remercier pour le travail accompli et le sens du service public que chaque jour vous incarnez.
A vous tous et toutes, tous mes vœux pour 2022, avec une pensée particulière pour nos enfants ou petits-enfants. Car à chaque instant nous construisons leur Monde, leur France d’après.
Alors pour nous toutes et tous bâtissons un monde d’espoir. De celui qui élargit nos pensées, nous fait savourer la bienveillance et la solidarité. Où l’Education et la Santé, et tous nos services publics reprennent dignité, simplement en leur donnant les moyens afin que les agentes et agents puissent exercer leurs professions sereinement pour notre bien commun.
La malbouffe est un pis-aller, chacun de nous en est conscient. Faisons que chacun, chacune puisse bien et bon manger. Que nos agriculteurs et agricultrices aient des salaires décents et le goût du travail bien fait.
Nous travaillons, sommes retraité-e-s ou privé-e-s d’emploi et ne pouvons vivre décemment, alors même que notre pays n’a jamais été aussi riche. Je nous souhaite simplement de pouvoir vivre avec considération et reconnaissance.
Votons et faisons voter, là est notre force et notre pouvoir de Citoyennes et de Citoyens
2022, oui un autre Monde est possible.
Mirabelle Lemaire
Chères Plesséennes, Chers Plesséens,
Je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Que 2022 vous apporte joie, bonheur et santé ainsi qu'à vos proches.
L'année 2021 fût difficile pour un grand nombre d'entre nous et j'espère que cette nouvelle année sera plus agréable à tous les égards.
Vous pourrez compter sur vos élus du groupe "Ensemble à gauche pour un Plessis plus social, écologique et solidaire" afin de porter votre voix et œuvrer pour tenter d'améliorer votre quotidien.
Je vous invite à vous manifester lors des conseils municipaux notamment pour faire vivre la démocratie dans notre ville en cette année 2022 ô combien politique.
En outre, en cette année d'élections, je nous souhaite de ne pas céder à la division qui servirait les intérêts politiques de certains.
Je nous souhaite d'assister enfin à des débats publics constructifs et d'avoir le choix parmi des personnalités politiques désireuses de rassembler, tant au niveau national que local.
En 2022, refusons l'idée selon laquelle l'élection serait déjà jouée et que le prochain Président de la République serait à nouveau un choix par défaut.
En conséquence, pour cette nouvelle année, je vous souhaite tout simplement meilleur et m’en remets aux mots de Jacques Brel : « je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns ».
matthieu Puech
L'AVENIR DE LA FRANCE
Chères Plesséennes et chers Plesséens,
J’ai l’honneur de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2022.
Cette nouvelle année sera riche en échéances électorales : l’élection Présidentielle des 10 et 24 avril 2022 et les élections Législatives des 12 et 19 juin 2022. Il s’agit d’une année cruciale pour l’avenir de notre pays.
Au conseil municipal du Plessis Trévise, je suis le seul élu à défendre l’indépendance de la France et l’identité du peuple français.
Rappelons que la France est un vieux pays gallo-romain aux racines chrétiennes et appartenant à la civilisation européenne. Elle a été construite au fil des siècles par le peuple français , sous la
monarchie puis sous la république.
La France c’est un pays, un peuple, une histoire, des frontières, un drapeau, un hymne national, une langue, une culture , un patrimoine , un mode de vie et des valeurs démocratiques.
Certains mouvements de pensée prétendent réduire à néant ce que les français ont mis des siècles à construire. Ils veulent détruire la société française pour nous imposer une société
multiculturelle et multicommunautaire. Ils sont dans la repentance permanente et le dénigrement systématique de tout ce qui est français.
Ces individus nient l’existence du peuple français pour nous faire accepter l’immigration massive. Ils veulent réécrire l’histoire de France et déboulonner les statues pour nous faire oublier notre mémoire collective. Nous deviendrions alors un peuple sans passé plus facile à asservir.
Ils nient également les racines chrétiennes de la France et veulent supprimer les fêtes religieuses du calendrier ( Noël, Pâques, la Pentecôte, etc…), alors que ce sont des fêtes traditionnelles française, y compris pour les non croyants.
La culture « woke », venue des Etats-Unis, gangrène les médias et les universités. Cette culture islamo-gauchiste importe les conflits raciaux américains en France et le racisme antiblancs. Ce sont les apôtres de l’écriture inclusive et de la discrimination dite « positive » qui tire le niveau des grandes écoles vers le bas.
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AUX ABONNES ABSENTS
Mais où est donc passé mon courrier ?! Que celle ou celui qui ne s’est pas posé cette question ces dernières années lève la main ! Car la mésaventure d’un pli important ou d’un recommandé non distribué devient courante, sans parler de lettres qui arrivent plusieurs semaines ou plusieurs mois après leur expédition. Etrangement, cela semble plus courant au Plessis que dans d’autres communes, y compris pour l’acheminement depuis notre ville vers une autre destination.
Plus problématique, nombreux sont ceux qui se voient déposer un avis de passage alors qu’ils étaient présents, sans même un coup de sonnette, et pour qui débute alors une difficile quête de leur lettre recommandée ou colis, souvent infructueuse : entre retour prématuré à l’expéditeur, distribution à un mauvais destinataire ou disparition pure et simple de l’objet, les conséquences sont parfois lourdes ou coûteuses.
Et les fermetures impromptues de plus en plus fréquentes du seul bureau de poste de notre ville accentuent encore les difficultés.
Lorsqu’on s’informe sur les raisons d’une telle dégradation du service, le groupe La Poste explique que les flux de colis augmentent chaque année davantage, alors que le courrier papier diminue sous l’effet de la dématérialisation. Certes, mais le courrier qui subsiste sous forme papier est précisément celui qui reste important.
La Poste explique aussi qu’elle ne parvient pas à recruter, ni surtout à fidéliser ses salariés une fois formés et expérimentés, qui partiraient pour d’autres entreprises de livraisons plus rémunératrices et aux conditions de travail moins difficiles.
Lors de la séance d’audition de la Préfète du 15 novembre dernier, je lui ai adressé une question écrite sur le sujet. Je l’avais déjà fait avec son prédécesseur il y a trois ans, et cela avait permis quelques améliorations, hélas temporaires.
Et comme la Préfète l’a rappelé dans sa réponse, la Poste est désormais un établissement dont le capital est détenu par l’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations. S’agissant donc d’un opérateur chargé de service public, l’Etat n’a plus sur elle pouvoir de décision ou d’injonction. Elle est une entreprise, implantée dans les territoires, en fonction de ses intérêts, et de ses activités de plus en plus diversifiées, bancaires notamment. A ce titre, ce sont bien les communes ses principaux interlocuteurs. C’est donc aux élus municipaux que les doléances doivent être adressées, pour qu’ils agissent en les remontant.
Encore faudrait-il pour cela au Plessis que la majorité accepte de reconnaître la réalité de ce problème d’abord, qu’elle ose entamer la discussion sur le sujet avec les dirigeants de la Poste ensuite, et enfin qu’elle assume de défendre les intérêts de ses habitants avec un tant soit peu de fermeté.
En désespoir de cause, si sans mauvais jeu de mots ces demandes restent lettre morte, une pétition massivement signée sera sans doute l’unique issue pour espérer enfin ne plus subir cette situation préjudiciable à tous.
Sans transition, nous souhaitons à toutes et tous d’heureuses fêtes de fin d’année !
Pour nous écrire :
LE TEMPS DE L'ACTION
« Dans la vie on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant ». Ces mots, de Nelson Mandela, conservent toute leur justesse encore de nos jours avec la crise sanitaire à laquelle nous faisons face depuis près de deux ans. Si certains nous avaient promis un « monde d’après » radicalement différent, force est de constater que celui-ci est identique au précédent, voire pire : des perspectives économiques alarmantes, une aggravation de la pollution liée à l’utilisation des masques chirurgicaux et une précarité accrue des Français, certains déjà touchés par la perte de leur emploi en 2020 et désormais confrontés à une hausse des prix de l’énergie.
Localement, les choses ne se sont guère améliorées non plus : absence de quotient familial, de mesures fortes en faveur de la préservation de l’environnement, d’évolution des infrastructures malgré un nombre croissant de projets immobiliers, etc.
Cette situation n’est pas inéluctable, la crise sanitaire a démontré que l’on pouvait faire preuve de résilience et de solidarité. Des associations ont en effet constaté un afflux de bénévoles pour prêter main-forte lors du confinement de mars 2020 et à sa sortie. Pour traverser cette crise sanitaire et éviter qu’elle ne mute en une crise sociale et politique, il est indispensable de poursuivre l’élan de solidarité connu en 2020.
S’il peut être utile de faire entendre sa voix sur les réseaux sociaux, il est aussi indispensable de faire le choix de l’action concrète, à défaut la situation n’évoluera pas.
Vous vous opposez à la politique municipale en matière d’urbanisme, de sécurité ou encore d’écologie ? Vous pouvez venir faire part de vos observations lors des conseils municipaux, adhérer à un parti politique ou même créer une association ou un mouvement citoyen afin de faire avancer les choses dans le bon sens.
Vous souhaitez lutter contre les violences faites aux femmes ? Il existe cinq associations dédiées à cette cause dans le Val-de-Marne et il est certain que celles-ci seront ravies d’accueillir de nouveaux bénévoles.
Vous ambitionnez de vivre dans une ville plus solidaire ? Il est possible de lutter contre l’isolement des seniors en assurant des visites de courtoisie ou contre la précarité sociale en participant à des collectes de denrées alimentaires et en dispensant des cours aux personnes en difficultés.
Chacun d’entre nous a le pouvoir d’agir pour obtenir le « monde d’après » qui nous a été promis au début de la crise sanitaire. La période des fêtes de fin d’année est propice à cette prise de bonnes résolutions. Ensemble, œuvrons pour faire du Plessis d’après une ville plus sociale, écologique et solidaire.
Je vous souhaite d’excellentes fêtes, prenez soin de vous et de vos proches.
LE BILAN MACRON
Etant à quelques mois de la fin du quinquennat de MACRON, le moment est venu de faire le bilan de sa mandature.
MACRON a été élu président de la république en 2017 alors qu’il était quasiment inconnu du public. Il a bénéficié de l’aide des réseaux d’influence et du soutien des médias. Ancien banquier d’affaire, il avait adhéré au parti socialiste en 2006 puis avait été nommé ministre de l’économie dans le gouvernement HOLLANDE.
Son parti, LREM, est une coquille vide sans militants. Ce parti a raté toutes les élections intermédiaires : sénatoriales, européennes, municipales, régionales et départementales.
Au pouvoir, MACRON n’a pas œuvré dans l’intérêt de la France mais dans l’intérêt des lobbys qui ont organisé et financé sa campagne électorale. Il est le président des riches et affiche ouvertement son mépris pour le peuple.
Les français ont vu leur pouvoir d’achat diminuer, nous assistons à une paupérisation de la classe moyenne et à une augmentation du nombre de français vivant en dessous du seuil de pauvreté.
L’augmentation du prix des carburants a fait descendre les français dans la rue lors du mouvement des gilets jaunes. MACRON a organisé le grand débat national qui n’a servi à rien.
Le début de gestion du COVID a été catastrophique. MACRON a refusé de fermer les frontières, les français ne disposaient pas de masques et les lits de réanimation étaient en nombre insuffisant. Le gouvernement a montré son incompétence dans la gestion de cette crise.
L’immigration massive se poursuit, au rythme de 400 000 entrées par ans, légales et illégales. Le gouvernement est incapables de renvoyer les clandestins, les délinquants et les terroristes dans leur pays d’origine. Le communautarisme s’installe dans notre pays, certaines villes ne sont plus françaises.
La sécurité continue de se dégrader : délinquance, trafic de drogue, émeutes et terrorisme. Le gouvernement et la justice font preuve de laxisme alors qu’il faut rétablir l’autorité et les sanctions.
Le bilan de MACRON est désastreux, il est urgent de changer de politique et de président de la république pour stopper le déclin de la France.
Marine LE PEN est la seule candidate légitime pour représenter le camp national lors de l’élection présidentielle de 2022. La présence d’un second candidat se réclamant du camp national ne servirait qu’à diviser les voix et faciliterait une réélection de MACRON.
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LA CULTURE SACRIFIÉE
Les indicateurs épidémiques s'améliorent, laissant espérer un retour à une vie plus légère, « comme avant », même si l'inquiétude reste présente et une partie de la population profondément déprimée.
Nombre de citoyens sont reliés au monde et se divertissent quasi exclusivement par l'intermédiaire des réseaux, alors que la presse écrite voit son lectorat s'amenuiser inexorablement, et que les salles de cinéma et de spectacle ne font guère recette, sous prétexte de masque inconfortable ou de refus du passeport sanitaire. Les temps d'écran sont en constante augmentation, chez les jeunes comme chez ceux qui le sont moins. La désinformation, les « fake news » aveuglent et manipulent. Le QI des français plonge, tout comme notre niveau au classement international PISA (programme pour le suivi des éléves créé par l'OCDE). Les fautes d'orthographe se banalisent. Mais le débat Zemmour/Mélenchon bat des records d'audience. Seuls populisme, outrance et contre-vérités conjugués semblent attirer les foules.
Le pays des Lumières est-il durablement en panne ?
Ce qui nous a toujours distingué, la vie intellectuelle et culturelle semble faire partie de l'histoire passée. Peu nombreux sont ceux qui consacrent encore du temps à explorer les bibliothèques, ou même à regarder Arte. Pourtant, la culture rend l'homme meilleur, plus ouvert à l'autre et capable de prendre de la hauteur, de substituer la curiosité et la richesse de l'échange à la peur de l'autre et au repli sur soi.
Au Plessis, les moyens alloués à la culture sont inférieurs à ce qu'ils étaient il y a dix ans. Les spectacles d'envergure accueillant des têtes d'affiches de la musique ou du théâtre à l'espace Carlier ont été supprimés. L'animation, le divertissement se sont substitués à l'ambition culturelle. Seuls les Forbans semble résister à ce grand coup de balai ! Le projet de nouvelle école de musique dans un bâtiment neuf, plus spacieux et aux normes que j'avais proposé lorsqu'un terrain approprié s'était présenté est aux oubliettes, en dépit de conditions d'enseignement parfois difficiles dans la bâtisse actuelle, et de chiffres de fréquentation des cours en forte baisse. Le personnel de l'association para-municipale (puisqu'il n'y a pas de service culturel, n'en déplaise à la Chambre régionale des Comptes) doit faire preuve d'ingéniosité et de résilience pour assurer ses missions avec moins de moyens financiers et humains. La médiathèque n'est désormais plus à la ville mais transférée au territoire Grand Paris Sud Est Avenir. Les Plesséens les plus avertis et exigeants sortent ailleurs, pour trouver de quoi satisfaire leur soif de culture.
Ne soyons donc pas surpris de constater que les défauts qui vont de pair avec l'inculture se développent dans notre ville : absence de respect, incivilités, voire faits de violence ou de sauvagerie. On récolte ce que l'on sème, et comme le disait François Jacob dans le Jeu des Possibles: « Presque tout ce qui caractérise l'humanité se résume par le mot culture ».
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GAZ, PLU ET BUS
Avec 12,6% de hausse au1er octobre, nous subissons la 6ème augmentation mensuelle consécutive des tarifs réglementés du gaz délivré par Engie, et la 9ème de l'année. Nous hésitons déjà à mettre le chauffage tant la future facture est une épée de Damoclès. Dans le même temps le smic est revalorisé de 2,2% et la réforme de l’assurance chômage entre en vigueur. L’UNEDIC a estimé que la première année 1,15 millions d’allocataires verront leur allocation journalière baisser de 17% en moyenne. Une étude de l’INSEE montre que 21 % de la population française se trouve en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale, soit un citoyen sur cinq. Il existe des communs tels que l’eau ou l’énergie qui doivent être sanctuarisés et non soumis à la progression des dividendes des actionnaires. Nous Plesséens ne sommes pas épargnés, lors de la tenue du prochain CCAS je demanderai à la municipalité ce qu’elle compte faire en termes d’actions concrètes car c’est un état d’urgence sociale. Ce qu’il faut c’est bloquer les prix des produits de première nécessité et augmenter le smic à 1400 € net.
Nous avons malheureusement été peu nombreux à déposer nos observations quant à la proposition de modification du PLU. L’information est-elle bien passée ? Ou bien ne saisissons-nous pas assez les outils démocratiques à notre disposition. A ce sujet, lors du conseil municipal, nous avons voté pour la mise en place d’un budget participatif. Ce sont 50.000€ qui seront consacrés à la mise en place de projets émanant de Plesséens. Nous espérons fortement que le critère environnemental sera celui qui emportera le choix de la majorité municipale. A l’heure où vous me lirez il sera encore temps de déposer vos dossiers. Nous aurions aimé participer aux commissions qui détermineront les projets mis en œuvre, peut-être ce temps viendra-t-il…
Lors des questions diverses du dernier conseil j’ai abordé les nouvelles difficultés dans les transports en commun. En effet si la création de la ligne 209 est à saluer, il est regrettable que les Plesséens résidant vers la cité de la joie n’aient plus d’arrêt de bus. Cela réenclave toute une partie du Plessis. Ajoutons à cela la non connexion entre les bus 206 et 209 ce que nombre d’entre vous trouve dommageable. J’ai donc demandé à la municipalité de se mettre en lien avec IDF mobilité pour remédier à ces difficultés. Dans le même temps j’ai signalé n’avoir vu aucun abribus le long du parcours du 209. La municipalité nous a répondu « Il y aura une évaluation des choix faits à partir de sondages…ce sera alors l’occasion de vérifier si des aménagements et des évolutions sont nécessaires ; cela pourrait aussi concerner le 207 sur l’avenue Berteaux ». Lors de ces sondages n’hésitez à faire part de vos critiques, c’est toujours constructif.
Un dernier point, avez-vous vu, avenue saint Pierre, la place de stationnement réservée aux personnes porteuses de handicap ? Je la trouve éminemment dangereuse et vous ?
Notre courriel :
LE POUVOIR D'ACHAT
Les français subissent une baisse de leur pouvoir d’achat depuis de nombreuses années. La situation s’est aggravée avec la gestion catastrophique de MACRON durant son mandat.
Les automobilistes font l’objet d’un véritable racket fiscal. Le prix des carburants a connu une hausse spectaculaire. Il faut savoir que 60% du prix des carburants est composé de taxes gouvernementales. Le prix du litre à la pompe avoisine les 2 euros. Nous demandons la suppression de la TVA sur la TICPE (taxe sur les carburants et l’énergie), qui est une taxe sur une taxe. Lorsque le prix du pétrole augmente, le taux des taxes doit baisser afin de maintenir la stabilité des prix des carburants.
Les ménages subissent de plein fouet les hausses du prix des énergies de première nécessité : hausse de 6% du prix de l’électricité et hausse de 10% du prix du gaz et du gasoil domestique. Ces énergies étant indispensables, notamment pour se chauffer en hiver. Nous demandons la baisse immédiate de 5% des tarifs de l’électricité, gaz et fioul domestique.
Les retraités sont les vaches à lait du gouvernement. MACRON a augmenté la CSG pour les retraités et gelé le montant des pensions retraite. Les retraités ont perdu en moyenne 500 euros par an alors que dans le même temps les prix flambent. Nous demandons la suppression de la hausse de la CSG et la revalorisation des pensions retraite.
Les étudiants subissent la précarité, certains ont du mal à se loger et à se nourrir correctement. MACRON a diminué les APL (aides personnelles au logement) . La crise du COVID et les périodes de confinement ont empêché les étudiants de trouver des petits boulots pour financer leurs études. Nous demandons qu’une aide matérielle et financière soit accordée aux étudiants.
Les personnes sans emploi sont également les victimes de la baisse du pouvoir d’achat. MACRON met en place une réforme de l’indemnisation du chômage qui va conduire à la diminution du montant des indemnités. Nous nous opposons à cette réforme néfaste qui va entrainer des familles dans la pauvreté.
Les personnes en état de handicap touchent une allocation adulte handicapé de 810 euros par mois, ils vivent donc sous le seuil de pauvreté qui est fixé à 1015 euros par mois. Un handicapé est un français comme les autres, il doit pouvoir vivre, étudier et travailler comme tous les français. Nous demandons la revalorisation de l’allocation adulte handicapé.
La politique ultralibérale de MACRON pénalise les français les plus modestes et les plus vulnérables. Nous demandons une politique sociale en faveur des français que nous financeront en supprimant les subventions pour l’immigration, en diminuant les subventions à l’union européenne , ainsi qu’en luttant contre les fraudes sociales et fiscales.
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L'URGENCE D'AGIR
L'été qui s'achève aura vu se succéder incendies et pluies diluviennes d'une ampleur sans précédent en différents points du globe. Plus près de nous, entre la tempête du 19 juin et la mi-juillet, se sont des volumes d'eau impressionnants qui se sont abattus sur notre territoire ( l’équivalent d’un mois et demi de précipitations habituelles est tombé le seul 19 juin) , occasionnant inondations et dégâts chez bon nombre d'entre vous.
Début août, les experts du GIEC, groupe d’experts de l’ONU travaillant sur les prévisions climatiques, ont rendu un rapport plus alarmant que jamais. Ils confirment désormais avec certitude la responsabilité humaine dans le dérèglement climatique.
Bien sûr, on peut incriminer en priorité les pays en fort développement, tels que la Chine ou l'Inde. Mais il n'est plus possible pour autant de faire comme si de rien n'était ici chez nous, alors même que ces phénomènes deviennent de plus en plus menaçants à nos portes.
Issue de la Convention citoyenne, la loi Climat et Résilience adoptée dans des conditions des plus laborieuses au Parlement français le 22 août dernier n'est pas à la hauteur. Gageons que l'Europe obligera à raison notre pays à revoir rapidement sa copie, car elle est en deçà de tous les objectifs admis.
Pour autant, c'est à chacun désormais de faire l'effort, et les collectivités locales ont le devoir de montrer le chemin et l'exemple.
L'identité de notre ville, c'est le patrimoine naturel, et le caractère végétalisé. Jeune, elle n'a pas ou peu de patrimoine historique, pas de gare, très peu (et de moins en moins) d'entreprises. Sa richesse, c'est sa géographie et ses espaces naturels: espaces agricoles et forêt Saint-Antoine, Bois Saint-Martin, et proximité de la plaine des Bordes.
A l'heure où la concertation sur la première modification du PLU se tient, l'occasion se présentait pour le Plessis de prendre sa part et d’assumer son identité. Hélas, rien qui ne soit à la hauteur de l'enjeu dans les modifications à la marge proposées ici: rien pour favoriser les énergies renouvelables, alors même que le potentiel de la ville en matière de géothermie est rappelé, une petite vingtaine seulement d’installations solaires sur les toits, pas grand-chose de plus pour la non-artificialisation des sols, pourtant précieuse en matière de lutte contre les inondations, rien pour l'adaptation des bâtiments au changement climatique. Une nouvelle occasion manquée de redonner de l’ambition à notre ville, et de se montrer à la hauteur.
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URGENCE ECOLOGIQUE
Le 9 août 2021, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu un rapport très pessimiste et ce quelques mois seulement avant que ne débute la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP 26. Selon le rapport, la température de la planète devrait augmenter de 1,5°C dès 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente prévision du GIEC. Même en limitant le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles devraient se multiplier à l’avenir. Ce constat alarmant doit nous pousser à réagir. Le XXIème siècle sera écologiste ou ne sera pas. Si la réaction doit être mondiale, européenne et nationale, notre action peut également être locale.
Au Plessis-Trévise, l’un des enjeux écologiques majeurs est de trouver un équilibre entre la construction d’immeubles et la nécessaire préservation de l’environnement. Cette recherche d’équilibre passe notamment par la Charte de la promotion immobilière et de la construction durable, modifiée en juillet 2020. Or, si la municipalité fait plus d’efforts depuis un an, il est certain que nous pouvons faire davantage. Au-delà des opinions politiques de chacun, l’écologie est un sujet de société qui doit transcender les clivages politiques traditionnels et aboutir à des prises de décisions communes. Des actions concrètes et à moindre coût existent et permettraient d’améliorer rapidement notre bien-être et la qualité de notre environnement :
1/ L’élaboration d’un plan de revégétalisation de la commune ;
2/ L’installation de panneaux solaires sur les bâtiments publics communaux ;
3/ L’approvisionnement en circuit-court pour les cantines et le service des espaces verts ;
4/ L’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques…
En outre, nul n’ignore que de nombreux programmes immobiliers sont en cours au Plessis. Si la plupart de ces programmes sont justifiés au regard de l’évolution de notre commune et du respect des prescriptions légales, il convient néanmoins de construire de manière plus cohérente et plus écologique. Il est indispensable d’imposer aux promoteurs immobiliers des normes environnementales plus exigeantes (maintien de la végétation, bâtiments écoresponsables) et de s’assurer de la bonne évolution de nos infrastructures.
Pour y parvenir, nous devons modifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU), notamment s’agissant du projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Une enquête publique est actuellement menée en vue de modifier le PLU. Les principaux objectifs de cette modification sont d’ajouter des espaces paysagers ou récréatifs à protéger, d’adapter le plan des hauteurs ainsi que le plan de végétalisation au regard des coefficients de biotope et de pleine terre.
Le commissaire enquêteur sera présent à l’Hôtel de Ville le 2 octobre de 9h à 12h et le 15 octobre de 14h à 17h30. J’invite tous les Plesséens à transmettre leurs observations au commissaire enquêteur lors de ces réunions ou sur internet.
Notre courriel :
LA REGION ILE DE FRANCE
Au mois de juin, j’ai eu l’honneur de participer aux élections régionales sur la liste du Rassemblement National menée par Jordan BARDELLA.
A l’issue du scrutin, seize candidats du Rassemblement National ont été élus Conseiller Régionaux d’Ile de France. Ce groupe d’élus a vocation à défendre les valeurs patriotiques et républicaines, ainsi que les intérêts des franciliens qui leur ont fait confiance.
PECRESSE n’a rien fait pendant son précédent mandat et ne fera rien de plus dans le nouveau. Elle se contente d’effets d’annonces et se glorifie d’un bilan pourtant désastreux. Au fil des années, nous avons vu notre région se dégrader : pollution, bétonnage, pauvreté, clientélisme, immigration, communautarisme, insécurité, etc…
L’ile de France est la région la plus polluée de notre pays.
Le bétonnage intensif continue pour loger toujours plus de population, notamment pour loger les migrants. Les pavillons et les espaces verts disparaissent au profit des immeubles.
Le coût de la vie est très élevé en région parisienne. Les chômeurs, ceux qui touchent des petits salaires ou des petites retraites, n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Une partie des franciliens sombre lentement vers la pauvreté et la précarité.
Des élus locaux font du clientélisme en subventionnant des associations communautaires et des mosquées salafistes pour obtenir des bulletins de vote avec l’argent des contribuables.
Suite à l’immigration massive, les français ne se sentent plus chez eux. Certains sont contraints de faire leurs valises et de partir en province.
Les trafiquants de drogue et les islamistes font la loi dans les cités qui sont devenues des zones de non-droit. Les franciliens vivent dans l’insécurité permanente.
Lorsqu’elle était ministre de SARKOZY, PECRESSE a voté la diminution du budget du ministère de l’intérieur et la suppression de milliers de postes de policiers. Elle n’est donc pas crédible dans le discours sécuritaire qu’elle tient uniquement dans un but électoral.
PECRESSE incarne parfaitement la fausse droite, MACRON compatible, capable de toutes les compromissions par opportunisme.
Les prochaines échéances électorales sont l’élection présidentielle en avril 2022 et les élections législatives en juin 2022.
Nous comptons sur votre entière mobilisation lors de ces élections pour porter nos idées au pouvoir et sauver notre pays du déclin.
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
DE LA DEMOCRATIE
Nous voilà déjà en septembre, pour une deuxième rentrée marquée par la présence du virus. Ce contexte épidémique complique la vie quotidienne de chacun, crée un climat lourd et anxiogène, et une nervosité souvent palpable dans notre société. La vie politique locale n'y échappe pas.
Fin juin, se sont tenues les élections régionales et départementales. Les électeurs ont fait le choix de l'expérience et de la cohérence, en reconduisant Valérie Pécresse à la tête de l'Île-de-France, en me renouvelant leur confiance pour le canton de Villiers-Bry-Le Plessis et en nous permettant une victoire historique dans le Val-de-Marne. Cet alignement va notamment permettre une collaboration renforcée entre Région et Département, le déblocage d'un certain nombre de dossiers, et un usage plus efficace et transparent des deniers publics.
Pour ce qui concerne notre ville, la situation est différente, et son isolement s'accentue encore. Le choix de la majorité municipale d'un soutien exclusif au parti présidentiel en dépit de son absence d'ancrage local et de propositions pragmatiques s'est soldé par un échec sans nuance. Et le dialogue s'est à nouveau avéré impossible, jusqu'au soir du deuxième tour et à la rétention des résultats. Tout comme en Conseil Municipal depuis un an, tout sujet est immanquablement escamoté pour se transformer en une question de personnes. Les réponses sont renvoyées à une date ultérieure, et les discussions de fond noyées au profit d'attaques personnelles. Chercher à affaiblir et décrédibiliser notre groupe semble une priorité, afin d'éviter à tout prix le débat entre majorité et opposition sur le fond, les dossiers importants pour la ville.
Désormais et avant que ne s'ouvre une nouvelle séquence électorale, je souhaite que cette rentrée permette à la vie politique locale de repartir sur des bases plus saines et conformes à ce que l'on peut attendre de la démocratie locale. La situation que nous connaissons, sur le plan sanitaire et sur le front de l'environnement, dans un contexte d'abstention record, de perte de confiance et d'aspiration à plus de concertation des citoyens, appelle chacun au sens des responsabilités. Un Conseil Municipal constructif, où chacun peut s'exprimer librement, en voyant son point de vue entendu et respecté,tout comme dans d'autres assemblées, y compris d'ailleurs à l'intérieur même de la majorité, est la première pierre indispensable à un travail local sérieux, où la complémentarité des sensibilités et des compétences et la confrontation des idées profitent avant tout à l'avenir de la ville et de ses habitants.
Cette tribune est également pour moi l'occasion de vous souhaiter une bonne rentrée, familiale, scolaire ou professionnelle et de vous réaffirmer, à double titre, ma présence à vos côtés.
Sabine Patoux
Présidente déléguée à la transition énergétique du département du Val-de-Marne Conseillère municipale du Plessis-Trévise
C'EST LA RENTRÉE
Je rédige cet article le 15 août. Habituellement c’est le temps serein de l’année, celui où la vie ralentit, où l’on dispose de plus de temps, où l’on se ressource pour aborder l’hiver.
L’été 2021 fait exception puisque nos concitoyens ont décidé de dire STOP. Et oui, je veux aborder le « passe sanitaire » qui loin de stopper une pandémie ne parvient qu’à créer scission entre les citoyens de notre pays, et ne pallie pas le manque cruel de moyens dédiés à la Santé Publique. Jamais je n’aurai cru que l’on puisse fragmenter une population au motif de l’état de santé de chacun. Interdire des lieux de vie à ceux qui ne disposent pas du sésame m’est intolérable. Mon Pays c’est celui des Lumières régit par sa Constitution dont le préambule débute par : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme » et donc à sa Déclaration dont l’article 1er est : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »
Je ne sais ce qu’il en sera en septembre puisque les injonctions gouvernementales varient en permanence. Mais n’oubliez pas que même vacciné-e on peut être positif et transmettre le Covid alors appliquons les « gestes barrières ».
En conseil municipal j’ai demandé si la municipalité allait équiper les classes des écoles primaires et maternelles de capteurs de CO2. Recommandés par le ministère de l'Éducation nationale, les capteurs de CO2 sont des outils de mesure utiles dans la lutte contre la propagation du Covid. Ce qui permettrait une protection des enfants et des agents. Ce n’était pas à l’ordre du jour peut être en aurons-nous la surprise à la rentrée, c’est que je souhaite à tous.
Au sujet des écoles, j’aime à rappeler que depuis 1969 le nombre d’écoles primaires est le même. Alors que dans le même temps le nombre d’habitants est passé de 8392 en 1968 à 20863 en 2020 soit une évolution de 149% ! J’ai donc, à nouveau, posé la question d’une nouvelle école. Lors du conseil municipal du 29 juin, M. Dousset a dit « La ville va s’engager dans une action de construction ». Il est temps, voici près de six années que nous le réclamons. En attendant les classes seront encore surchargées et le nombre d’habitants croît.
Comme vous l’avez surement appris, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a émis un rapport inquiétant. Le mal est mondial, mais c’est aussi au niveau municipal que nous devons agir et être exemplaire. Pourtant la « bétonisation » donc l’artificialisation des sols et la destruction du biotope Plesséen continue. Ici il pousse des fleurs de béton et nombre d’entre nous s’en émeuvent et en sont mécontents. Contactez nous pour en parler et agir ensemble.
C’est un triste bilan que celui de l’été 2021, il est lourd pour aborder cette rentrée. Mais il est une chose fondamentale de notre République que nous ne pouvons oublier, notre devise: Liberté, Egalité, Fraternité. Redonnons du sens à ces mots.
Notre courriel :
MERCI AUX ELECTEURS
Au mois de juin, j’étais candidat aux élections départementales en compagnie de Grace MARTINOT, sur le canton numéro 22 du Val de Marne (Le Plessis Trévise-Villiers sur Marne-Bry sur Marne).
Je remercie les électrices et électeurs qui ont voté massivement pour notre liste du Rassemblement National, soutenue par Marine LE PEN.
Au premier tour, au Plessis Trévise, nous avons obtenu près de 20% des suffrages, soit le vote d’un électeur sur cinq. Ce résultat confirme notre bonne implantation locale et nous positionne comme étant la principale force d’opposition face à la majorité municipale.
Il est à noter que nous étions le seul parti souverainiste à présenter des candidats sur notre canton. Les autres partis souverainistes n’ont pas été en capacité de constituer des listes et ont été totalement absents de ces élections.
Le Maire du Plessis Trévise, Didier DOUSSET, a appelé à voter pour la liste LREM-MODEM en faisant parvenir un courrier dans ce sens à l’ensemble des Plesséens. Il avait déjà précédemment appelé à voter pour MACRON et LREM lors des élections présidentielles et européennes.
Rappelons, pour ceux qui l’ont oublié, qu’avant d’être Président de la République MACRON avait été ministre dans le gouvernement socialiste d’Hollande.
Je me félicite que notre département du Val de Marne ne soit plus communiste. En effet, le Val de Marne était dirigé par le parti communiste depuis 1976 et nous avions le triste privilège d’habiter dans le dernier département communiste de France.
Les communistes se sont maintenus au pouvoir pendant 45 ans avec la complicité des socialistes, des écologistes et de l’extrême gauche. Le bilan de la gestion communiste est catastrophique : déficit financier, immigration massive, communautarisme, délinquance, zones de non-droit, bétonnage, etc…
Malheureusement, le Val de Marne est maintenant dirigé par une fausse droite qui se contente de faire des beaux discours mais ne fera rien de concret pour améliorer la situation.
Cette fausse droite partage la même idéologie que la gauche en matière d’immigration : toujours plus de migrants et toujours plus de constructions d’immeubles pour les loger. Les électeurs Val de Marnais s’apercevront rapidement que rien ne change et qu’ils ont été floués une fois de plus.
Le seul parti qui incarne le changement et la défense de l’identité française, c’est le Rassemblement National.
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
EUROPE, LA GRANDE OUBLIEE
Parc Ourém et parc Burladingen : ces noms vous sont probablement familiers si vous avez pour habitude de parcourir les espaces arborés du Plessis. De même, connaissez-vous probablement l’allée Wagrowiec si vous avez pour habitude de stationner dans le parking de la mairie. Mais saviez-vous que, derrière ces noms, se cachent trois des quatre villes avec lesquelles Le Plessis est jumelée depuis de nombreuses années (la dernière en date étant Sparte) ?
Au-delà de ces noms, qui connaît véritablement l’histoire, les coutumes ou l’art de vivre de nos amis et voisins portugais, allemands, polonais et grecs ? En effet, peu est fait pour que de véritables échanges aient lieu entre tous ces citoyens européens. Ces échanges n’ont souvent lieu que lors de (trop) rares occasions, comme le salon Arts et délices qui permet notamment de déguster quelques spécialités culinaires locales. Ceci est toutefois notoirement insuffisant et il convient d’œuvrer davantage afin de rapprocher nos peuples, à la fois si proches et si éloignés. Ainsi pourrait-on par exemple participer à des échanges culturels en se déplaçant à tour de rôle les uns chez les autres ou favoriser les échanges interscolaires.
Certes la situation sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an n’a pas aidé en ce sens. Nous pourrions cependant profiter du développement des échanges numériques pour commencer à promouvoir cette politique, en faisant activement participer les enfants qui seraient certainement très motivés pour cela.
Hélas, à ce jour, il n’y a pas de volonté affichée de la majorité municipale d’aller dans cette direction, ce qui peut paraître contradictoire du fait de l’attachement pro-européen manifesté par certains membres de l’équipe majoritaire. Toutefois, le récent renouvellement des instances du comité de jumelage du Plessis peut laisser augurer d’une nouvelle dynamique afin d’impulser une politique volontaire en faveur d’une plus grande coopération entre nos villes « jumelles ».
Alors que nombreux sont ceux qui jettent la pierre à l’Europe dès que quelque chose ne fonctionne pas ou bien sont dans le rejet de l’autre, nous pensons au contraire qu’il convient de développer les échanges entre les peuples afin de favoriser l’amitié et l’entente. La devise de l’Europe est « Unis dans la diversité ». Faisons en sorte que cela soit une réalité.
Nous profitons de ces quelques lignes pour vous souhaiter de bonnes vacances d’été, qu’elles soient synonymes de découvertes en tous genres, de voyages ou tout simplement de repos.
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LE PLESSIS FREE RIDER
A l’heure où nous prenons la plume, nous ne connaissons pas encore le résultat des élections départementales et régionales. Or, compte-tenu de l’action politique au Plessis-Trévise, ces élections ont une importance cruciale sur la vie municipale.
En effet, la ville du Plessis-Trévise souffre de ce que les économistes et sociologues appellent le problème du « free rider » (cavalier seul) à ou encore « syndrome du passager clandestin ». Ce phénomène décrit la situation dans laquelle un individu qui, au sein d’un groupe, se retrouve à bénéficier d’un bien ou d’un service sans en assumer le coût.
C’est la situation que nous rencontrons au Plessis-Trévise, où la municipalité bénéficie des politiques sociales mises en place par le Département et la Région, voire dans certains cas par les villes limitrophes, sans avoir à les financer.
Quelques exemples concrets :
Transports : Financement des travaux pour la mise en place des bus articulés de la ligne 206 à hauteur de 70% par la Région.
Petite enfance : Le Val-de-Marne compte 78 crèches départementales, dont une au Plessis-Trévise depuis 2019 dotée de 40 places.
Education : le dispositif Ordival élaboré par le Département permet la mise à disposition d’un ordinateur portable à chaque collégienne et collégien entrant en classe de 6ème.
Sport et loisirs : L’Espace Sportif de plein air (ESPA) a été largement financé par le Département, la Région ainsi que par des fonds normalement destinés aux quartiers prioritaires. Le dispositif « Bouge ton été » mis en place lors de l’été 2020 n’a quant à lui été financé qu’à hauteur de 20% par la commune, le reste ayant été pris en charge par le Département.
En d’autres termes, même si la municipalité est peu encline à reconnaitre, sans l’intervention de la Région et surtout sans celle du Département, de nombreux projets sociaux, écologiques et solidaires ne sauraient aboutir. Les élections départementales et régionales ont ainsi un impact considérable sur la politique locale au Plessis-Trévise.
En conséquence, nous espérons que les élus départementaux, quel que soit leur bord politique, poursuivront l’action entreprise par le Conseil départemental de Gauche, surtout à l’égard de la jeunesse et de l’environnement.
A ce titre nous recommandons notamment de reprendre les propositions formulées par l’association de parents d’élèves la FCPE : gratuité des fournitures, des manuels et des transports scolaires, mise en place d’équipements numériques responsables, construction de bâtiments écoresponsables, etc.
Par ailleurs, nous vous souhaitons à toutes et à tous d’agréables vacances estivales. Face à l’isolement causé par la pandémie de Covid-19, partir en vacances est devenu un impératif pour la santé physique et psychique de chacun. Malheureusement, cet été encore, 1 enfant sur 3 ne partira pas en vacances. Nous invitons ainsi tous ceux qui le peuvent à faire un don au Secours Populaire afin d’offrir une journée de vacances à un enfant. Merci à vous.
Notre courriel :
MANIFESTATION DES POLICIERS
Le 19 mai 2021, j’étais présent lors de la manifestation des policiers à Paris, devant l’Assemblée Nationale, en compagnie de la délégation du Rassemblement National venue soutenir les forces de l’ordre.
Trente- cinq mille personnes ont participé à cette manifestation qui a été un très grand succès et un désaveu cinglant pour MACRON et ses ministres.
Ce mouvement de colère faisait suite aux meurtres récents de deux policiers :
Stéphanie MONFORMEE, agent administratif, égorgée dans le sas du commissariat de Rambouillet par un terroriste de nationalité étrangère.
Eric MASSON, policier, tué à Avignon par un trafiquant de drogue multirécidiviste d’origine étrangère.
Les policiers ont manifesté leur mécontentement contre le laxisme de la justice, ils ont notamment mis en cause DUPOND-MORETTI et le syndicat de la magistrature.
Lors de sa nomination au poste de ministre de la justice, DUPOND-MORETTI a déclaré publiquement qu’il ne faut pas incarcérer les délinquants car la prison est l’école du crime. Sa politique pénale consiste à laisser les délinquants en liberté sans se préoccuper des victimes. Lors de ses visites dans les prisons il a été acclamé par les détenus, ce qui veut tout dire.
Le syndicat de la magistrature s’est fait connaître par « le mur des cons » et son idéologie gauchiste favorable aux délinquants. Ces magistrats politisés ne rendent pas la justice de façon impartiale, ils font passer leur opinion politique en premier. Ils ne respectent pas le code de déontologie imposé aux fonctionnaires et le devoir de réserve.
Pour ces raisons, je demande la démission de DUPOND-MORETTI et la dissolution du syndicat de la magistrature.
Je m’associe aux policiers qui demandent des peines exemplaires contre les délinquants. Encore faudrait-il que les peines prononcées soient réellement effectuées, ce qui n’est pas le cas.
Depuis de nombreuses années, les gouvernements de droite et de gauche n’ont pas été à la hauteur. Les délinquants profitent de la faiblesse de la justice et agissent en toute impunité.
Il est urgent de rétablir l’autorité et de changer de politique pénale pour protéger les français.
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CE PLESSIS QU'ON DENATURE
Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) de la Ville entre dans sa première révision. Rien d'étonnant à cela, les PLU étant par nature des documents réglementaires appelés à évoluer régulièrement, où les POS (Plan d'Occupation des Sols) avaient une durée de vie de plusieurs décennies.
Le premier POS, adopté dans les années 80, avait été particulièrement judicieux, avec notamment une taille minimum de parcelle de 500m2, qui a donné au Plessis sa physionomie d'aujourd'hui, aux terrains individuels vastes et généreusement végétalisés, avec une promiscuité bien inférieure à celle pouvant exister entre les pavillons dans les villes alentour.
Le premier PLU de la ville, voté le 1er février 2017, était lui plutôt novateur, avec l'introduction d'un coefficient de biotope, règle nouvelle il y a quelques années. Effectuer quelques ajustements semble donc justifié.
Par ailleurs, le premier POS avait introduit la règle de clôtures ajourées à hauteur d'œil, permettant de compenser au moins visuellement l'étroitesse des rues, de conserver l'osmose entre domaine privé et espace public, autant que l'agrément du promeneur et la circulation de la faune. Si cette règle est toujours en vigueur, force est de constater que son respect n'est plus assuré, tant les murs maçonnés totalement opaques, les tôles occultantes et les portails non ajourés se multiplient désormais, autant que la coupe des arbres, ou l'imperméabilisation des sols. Assurer le bon respect du règlement actuel paraît donc la priorité.
Surtout, tous les PLU du monde ne remplaceront jamais la volonté politique ni l'attachement réel à ce qui constitue l'ADN de la ville : une nature omniprésente, en lien avec les bois et forêts alentour, une ville à la campagne à l'échelle humaine et fragile.
Bien sûr, les lois ont changé, les contraintes existent. Le prix exorbitant du logement en petite couronne parisienne rend la location d'un bien quasi-impossible à un jeune ménage, un actif ou un retraité vivant seul. Et la construction sur des terrains naturels est évidemment à proscrire . Les dispositions prises par l'Etat pour limiter la rareté du logement locatif à prix maîtrisé ne sont donc pas illogiques. Cependant, céder à toutes les sirènes de promoteurs immobiliers semble plus aisé que d'avoir pour la ville une vision claire et résolue, avec une croissance réellement modérée, et une anticipation sur tous les équipements rendus nécessaires. Qui plus est, le Plessis étant éloigné des gares RER comme des futures gares du Grand Paris Express, ainsi que des pôles d'activité économique ou universitaire, la tension sur le foncier disponible y est est désormais moindre que dans les autres villes, et la spéculation plus facile à contenir, les propriétaires n’ayant plus forcément un intérêt réel à vendre à un promoteur plutôt que sur le marché immobilier classique, à de rares exceptions près.
Se montrer plus exigeant sur la qualité de ce qui est proposé, ou savoir simplement dire « Non » à ce qui n'est pas digne de la Ville relève donc bien du choix politique, qu'il est parfaitement possible de faire, quoi qu'on dise !
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CONSEIL MUNICIPAL DU 18 MAI
Recyclage :
Avec la pandémie nous voyons, malheureusement, fleurir nombre de masques à usage unique sur nos trottoirs et dans nos rues. Ou bien ceux-ci terminent leur vie dans nos poubelles ce qui en soit est nettement mieux mais pas encore La solution.
Selon l'association ZeroWasteFrance, si chaque Français utilise 2 masques jetables par jour, ce sont 400 tonnes de déchets plastiques en plus à la fin de la journée.
Il faut savoir que les masques chirurgicaux sont composés de polypropylène (polymère thermoplastique), qu’ils se dégradent en microparticules de plastiques qui à terme imprègnent les sols, polluent les écosystèmes et nuisent, de fait, à notre santé.
Les masques recyclés sont transformés en granulés de polypropylène, matières premières pour la production d’objets en polypropylène : comme des cagettes, des composteurs, des règles ou des équerres pour les élèves ou des pots pour l’horticulture.
Les barrettes métalliques, elles, vont dans le flux de recyclage dédié des métaux. L’une des solutions serait que notre commune prenne attache auprès de sociétés traitant ce problème et s’équipe de bacs permettant leur recyclage.
Aujourd’hui le recyclage est devenu indispensable, non pas parce que nous manquons de tout mais, au contraire, parce que nous consommons trop. De plus c’est une filière qui recrute dans de nombreux domaines, alors ne gâchons pas ces simples opportunités.
CCAS, pandémie et réforme de l’assurance chômage : Les confinements successifs ont engendré perte d’activité et de revenus pour nombre de Plesséennes et Plesséens. Ajoutons à cela la réforme de l’assurance chômage qui entre en vigueur au 1er juillet et abaissera de façon drastique les allocations chômage pour beaucoup d’entre nous. La situation sociale du Plessis va fortement en pâtir.
Le CCAS est un établissement public dont le rôle est de venir en aide aux personnes les plus fragiles. Il met en œuvre les solidarités et organise l’aide sociale au profit des habitants de notre commune.
Il a une double fonction : Accompagner l’attribution de l’aide sociale légale (instruction des dossiers de demande, aide aux démarches administratives…) et dispenser l’aide sociale facultative (aide alimentaire, micro crédit social…), fruit de la politique d’action sociale de la commune. Il peut par exemple aider en distribuant des bons alimentaires ce que le CCAS du Plessis ne fait malheureusement pas, laissant des Plesséens dans des situations invivables. Ces personnes doivent se tourner vers le secours populaire ou la croix rouge pour simplement se nourrir.
C’est lors de catastrophes économiques , telles celle que nous vivons, que le CCAS du Plessis doit prendre toute sa place. Nous avons porté ces propositions lors du conseil municipal du 18 mai dernier.
Comme l’été approche, ne voulant déroger à mon habitude et que la Culture nous est Essentielle voici un haiku estival :
Silence
Le cri des cigales
Taraude les roches
Matsuo Bashô (trad. Roger Munier)
Notre courriel :
PAS DE TRIBUNE LIBRE
Je ne rédige pas de tribune libre ce mois-ci en raison de la période électorale.
LE RASSEMBLEMENT NATIONAL : www.rassemblementnational.fr
AU MEPRIS DES REGLES
Le dernier Conseil Municipal du mercredi 14 avril s’est tenu dans le mépris total des règles sanitaires en vigueur, de distanciation notamment, avec plus de trente personnes dans l'habituelle salle du Conseil, alors que nous sommes au plus haut de la troisième vague de l'épidémie. Si un restaurateur pratiquait ainsi, il serait probablement poursuivi pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Et aucune autre ville du secteur ne fait prendre un tel risque aux élus et aux fonctionnaires présents.
Notre groupe a pourtant choisi de siéger car l'Ordre du jour comportait plusieurs décisions de la Majorité qui devaient être soulignées.
Ainsi, le Maire s'est arrogé de nouveaux pouvoirs élargis, lourds de conséquences potentielles pour l'avenir de la Ville. Entre autres, il pourra désormais faire ce que bon lui semble en termes d'emprunts, alors même que la Chambre Régionale des Comptes a relevé une décision inappropriée en la matière en 2016, modifier les limites des propriétés communales, ou encore décider de démolir ou construire des équipements publics sans même solliciter l'avis du Conseil ! Autant dire qu'il sera trop tard pour réagir quand l'information sera finalement connue.
Nous avons d'ailleurs pu juger immédiatement des difficultés à être informés ou à vous informer, la majorité refusant obstinément de révéler quel secteur pavillonnaire elle avait décidé de passer à une hauteur constructible de 15 mètres, décision pourtant annoncée en commission urbanisme la veille.
Alors que certaines villes ont récemment monté en 48 heures des centres capables de vacciner plus d'un millier de personnes en un week-end, la majorité s'est félicitée des 343 personnes (sur 20000 Plesséens) qu'elle a pu accompagner jusqu'au centre dédié de Bonneuil-sur-Marne depuis début mars. Deux mois ont également été nécessaires, nous a-t-on expliqué, pour sélectionner trois étudiants pour trois heures d'accompagnement scolaire à une vingtaine de collégiens les mercredis après-midi. Fort heureusement, l'année scolaire n'est pas encore terminée !
Mais ces sujets ont finalement été éclipsés par un autre, visiblement majeur : la distribution de 1900 coffrets gourmands aux seniors de la Ville, organisation qui mobilisait déjà fortement le personnel municipal, avant le grand rush de la distribution les 22, 23 et 24 avril.
Si depuis un an, on nous rétorque à chaque demande de l'opposition, qu'il n'est pas raisonnable de distribuer les traditionnels colis de Noël 2020, contraire à la prudence également les chocolats de Pâques, ou encore l'envoi à chacun de bons d'achat chez les commerçants plesséens... Soudainement tout devient possible à quelques semaines de prochaines élections, même si notre pays franchit les 100 000 morts et si les services de réanimation ne désemplissent pas. Et ni la débauche de moyens humains nécessaires, ni la dépense conséquente ne semble finalement poser problème à la majorité municipale.
Les Plesséens seront-ils encore dupes d'aussi grosses ficelles ?
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L'AVANCEE TRANQUILLE
Chères Plesséennes, Chers Plesséens,
Le scrutin des élections municipales s’est déroulé il y a plus d’un an maintenant et il nous semble temps de tirer un premier bilan de la mandature.
Malgré notre situation minoritaire au Conseil municipal, nous œuvrons chaque jour depuis un an pour obtenir de réelles avancées sociales et écologiques au Plessis-Trévise. Nous nous heurtons toutefois trop régulièrement à une municipalité peu encline au progrès.
Lors du conseil municipal du mois de mars, nous avons de nouveau interrogé la majorité sur la question du quotient familial au Plessis. La réponse de la Maire-Adjointe chargée de l’Enfance et de la Parentalité est édifiante : « Nous avançons tranquillement ».
Il nous avait été indiqué au cours des précédents conseils qu’un groupe de travail avait été constitué et que celui-ci était composé seulement quatre conseillers de la majorité, sans les élus de l’opposition et sans représentants des parents d’élèves. C’est insuffisant.
Dès le mois de juin 2020, la municipalité avait pourtant indiqué que la précédente mandature (2014-2020) avait été l’occasion de réfléchir sur l’élaboration d’un quotient familial et que celui-ci serait mis en place prochainement. Un an après, le sujet n’a toujours pas dépassé le stade de la réflexion. Le groupe majoritaire au Conseil municipal a été élu en vous promettant Le Plessis Passionnément, voici Le Plessis Tranquillement.
En ce contexte sanitaire si difficile, il est urgent de franchir le cap de la réflexion et d’agir concrètement. Rappelons que l’année 2020 a engendré un million de nouveaux pauvres en France. Au-delà de ce chiffre, ce sont des millions de familles qui sont impactées par la crise sanitaire en raison du décès d’un proche, de la perte d’un emploi ou encore de la détresse psychologique, grandissante parmi de nombreux citoyens.
Nous devons répondre présents face à cette crise sanitaire pour qu’elle ne se transforme pas en crise sociale. C’est en nous montrant solidaires et ambitieux que nous relèverons ce défi.
La municipalité doit changer sa façon de faire de la politique. Il est plus que jamais nécessaire de dépasser les clivages politiques afin de proposer des solutions concrètes pour pallier les difficultés économiques qui se sont accentuées à la suite de la pandémie de Covid-19.
Faisons en sorte que la rentrée scolaire de septembre 2021 soit le symbole d’un renouveau après la crise sanitaire en établissant un quotient familial qui garantirait l’accès aux services municipaux pour l’ensemble des Plesséens.
Contactez-nous ou la Mairie pour solliciter l’instauration immédiate d’un quotient familial juste, équitable et transparent.
Notre courriel :
LA FUITE EN AVANT
Ce que nous apprécions au Plessis Trévise, c’est un cadre de vie agréable dans une petite ville pavillonnaire et verdoyante, où il fait bon vivre dans le calme et la sérénité. L’attrait de notre commune c’est d’être une ville à la campagne, ce qui est particulièrement appréciable tout en étant proche de Paris.
Malheureusement, au fil des années, nous constatons que notre qualité de vie se détériore inexorablement. Certains Plesséens préfèrent partir en province afin d’échapper aux nuisances d’une trop grande urbanisation et d’une surpopulation.
En effet, le nombre d’habitants ne cesse d’augmenter, chaque année nous devons accueillir de nouveaux venus et les infrastructures de la ville deviennent insuffisantes : transports en commun, places de stationnement, écoles, commerces, services publics etc…
Toujours plus de population, ce sont toujours plus de constructions d’immeubles. Les promoteurs n’hésitent pas à détruire les pavillons et à couper les arbres afin de construire des habitations collectives beaucoup plus rentables. Notre ville subit un bétonnage intensif au détriment de l’habitat individuel et des espaces verts. Nous demandons l’arrêt de la construction d’immeubles et la sanctuarisation des zones pavillonnaires et végétales.
Toujours plus de population, ce sont toujours plus de logements sociaux. La loi DUFLOT impose un quota de logements sociaux de 25 % par ville sous la menace de pénalités. Au Plessis Trévise nous avons atteint le taux de 20%. Le mode d’attribution des logements sociaux est totalement opaque, nous demandons qu’ils soient attribués en priorité aux Plesséens et à leurs familles plutôt qu’à des personnes venant de l’extérieur.
Toujours plus de population, cela induit aussi un changement de population. Notre ville subit une immigration massive depuis de nombreuses années, notamment par l’intermédiaire des logements sociaux. Nous constatons que le communautarisme s’installe et que la délinquance augmente. Les Plesséens ne se sentent plus chez eux et le sentiment d’insécurité progresse.
Nous voulons que notre ville reste à taille humaine et conserve son côté campagnard qui nous plait tant. Nous refusons qu’elle ressemble à des villes voisines telles que Champigny ou Villiers. Lorsqu’une ville est défigurée, cela devient irréversible.
Nous demandons que l’on mette fin à la fuite en avant qui consiste à avoir toujours plus d’habitants. Pour cela il faut que la population soit stabilisée au nombre actuel de Plesséens, à savoir 20 000 habitants maximum.
Si nous continuons dans la dérive de toujours plus de population et toujours plus d’immeubles, à quoi ressemblera notre ville dans 10 ou 20 ans ?
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LA METHODE COUE
Sans doute avez-vous déjà entendu parler de cette méthode particulièrement en vogue pendant la première moitié du XXème siècle: il s’agit d’affirmations répétées, avec une conviction forcée, sous forme de litanies persuasives, jusqu’à convaincre aussi bien les autres que soi-même. Et il faut reconnaître que cela fonctionne plutôt bien au Plessis, tant les habitants, à force de l’entendre dire, croient dur comme fer que la ville est gérée de façon exemplaire !
Ainsi voit-on revenir chaque année, autant dans les discours que sur la couverture du magazine municipal, un certain nombre de « mantras », ou de mots-clés du marketing de l’action publique : ambition, maîtrise, contrainte… Pourtant, quand on se penche sur le budget communal, on ne voit pas très bien à quoi cela peut correspondre dans la réalité : les montants investis diminuent année après année, le patrimoine fond comme neige au soleil, aucune vision stratégique ne semble se dessiner. Certes, la ville a été bien équipée avant 2014, mais plus aucun projet concret n’est en cours depuis, en dépit des besoins pourtant nombreux. Or en matière d’équipements publics, ne rien faire, c’est déjà se laisser dépasser.
Pourtant, les marges de manœuvre sont bien là. Les hausses d’impôts locaux des dernières années ont plus que compensé les baisses de dotations de l’Etat, et la pression fiscale sur les ménages plesséens est forte, comme le souligne la Chambre Régionale des Comptes. Par ailleurs, le montant de la taxe d’aménagement à percevoir par la commune, au titre des constructions d’immeubles collectifs notamment, a une première fois été revu à la hausse pour 2021, un mois à peine après le vote initial, pourtant déjà à un niveau élevé.
Lors du dernier Conseil Municipal, le premier adjoint aux finances, interrogé sur le quotient familial, arlésienne attendue depuis des années, a indiqué : « nous hésitons toujours, car il est difficile de cerner l’appel d’air que ce quotient pourrait créer, et son impact sur nos finances ». Traduction de cette formule pudique en langage
pratiqué par le commun des mortels : le risque est que des Plesséens se rendent compte qu’ils ont droit à des aides municipales, et que nous soyons obligés de leur donner ces sommes, au lieu d’en faire discrètement ce qu’on veut.
L’unique ambition de ce budget 2021 est bien de ménager les marges de manœuvre pour la deuxième partie du mandat (comprenez avant
les élections suivantes), et les contraintes sont plutôt celles qui s’appliquent sur les familles et entrepreneurs, mis sous pression et fragilisés par une année de crise sanitaire.
Nous ne pouvons donc que constater que les choix faits le sont avant tout pour la tranquillité et l’avenir des élus de la majorité, et que les véritables mots-clés seraient en réalité inaction, déconnexion, injustice. Il y a fort à parier cependant qu’à un langage de vérité, on préfère le déni du réel et son cortège d’incantations, habillage commode pour des décisions insensibles au quotidien des plesséens.
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AUPRES DE MON ARBRE
Le printemps arrive à grands pas, puis suivront, malheureusement, les vagues de canicule. Certains se réjouissent de ce beau temps qui s’installe. Bien sûr c’est agréable, mais les conséquences nous les connaissons toutes et tous.
Nous nous interrogeons sur l’action de la majorité municipale à prévenir ces épisodes caniculaires. S’il s’agit comme sur l’avenue Ardouin, entre l’espace Paul Valéry et le parc de Burladingen, d’installer de petits hôtels à insectes (très jolis au demeurant) pour contrecarrer l’abattage de nombreux arbres et la destruction du biotope, comme au coin Ardouin/Kiffer, cela ne suffira pas. Le « greenwashing » tient plus de l’hypocrisie que de l’action en tant que telle. Au carrefour Berteaux/Leclerc, des immeubles vont prendre la place des maisons et de leur biodiversité, pour laisser s’installer entre autres une résidence de services pour seniors à fort pouvoir d’achat.
Nous le savons, les arbres en milieu urbain ont un impact écologique notoire. Ils sont à même de refroidir l’air ambiant de 2 à 8°. Vous-même l’avez constaté l’été quand vous arrivez au Plessis par l’avenue de la Maréchale et que vous longez le bois saint Martin, immédiatement nous ressentons une fraîcheur. Nous pouvons ajouter à cet effet la grande capacité des arbres à absorber le CO2 qu’ils transforment en oxygène et ils font baisser les taux de particules fines.
Mais il ne suffit pas de les planter, encore faut-il que les essences résistent au changement climatique et aux maladies qui l’accompagnent. Nous subissons actuellement une pandémie qui est une zoonose – maladies ou infections qui se transmettent naturellement des animaux à l’être humain et vice versa – due aux attaques contre la biodiversité. Il en va de même pour les végétaux qui se retrouvent confrontés à des attaques parasitaires.
Ce débat est aussi un débat philosophique. « Frédéric Madre invite à sortir du « paradigme selon lequel la ville serait forcément en opposition avec la nature ». Il explique en effet que « la nature se développe là où elle peut. Dès qu’on crée des conditions favorables, la rapidité d’apparition de la biodiversité est étonnante. Toutes les espèces s’adaptent, il faut leur laisser le temps ». Et il invoque les bienfaits que la nature peut apporter à la ville car « avec une biodiversité plus riche, on crée des écosystèmes urbains plus résilients. Et de nombreuses études ont montré le lien très fort entre la présence de la nature et le bien-être de la population ». REPORTERRE 18 mars 2020 Guillaume de Maisoncelle
Ce qu’il nous faut c’est une véritable stratégie environnementale, pour la mener à bien la majorité municipale devrait faire appel à des personnes dont c’est le métier et ouvrir le débat aux Plesséennes et Plesséens, nous et nos enfants sommes les premiers concernés.
Rappelons que la Ligue de Protection des Oiseaux recommande de ne plus tailler les haies ni d’élaguer les arbres entre fin mars et fin juillet, afin que les oiseaux puissent nidifier en paix.
Notre courriel :
NON A LA REPENTANCE
Des anciens combattants d’Afrique du nord, des rapatriés d’Algérie et des anciens harkis résident dans notre commune. Ils sont indignés par les propos de MACRON concernant la guerre d’Algérie.
En 2017, lors d’une visite officielle à Alger, MACRON a déclaré que la colonisation française en Algérie était un crime contre l’humanité. Il a ensuite déposé une gerbe devant le mémorial des martyrs du FLN.
Depuis quand un Président de la République française rend-t-il hommage à ceux qui ont tué des français ? Est-il le Président des français ou celui des algériens ?
En 2020, MACRON a demandé à l’historien STORA de diriger une mission sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, afin de préparer la commémoration du 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie en 2022.
Dans son rapport, STORA préconise la réécriture des programmes scolaires, la création de lieux de mémoire, l’édification de statues, le changement de noms de rues et l’inhumation au Panthéon de Gisèle HALIMI, avocate du FLN.
L’histoire de France va être réécrite en faveur de l’Algérie. C’est un devoir de mémoire à sens unique, le FLN n’a jamais fait de repentance pour ses crimes.
Concernant la colonisation, il est utile de rappeler que les Berbères, premiers habitants de l’Algérie, ont été colonisés par les arabes et les turcs. Les arabo-berbères ont colonisé l’Espagne et la région de Narbonne pendant plusieurs siècles. De plus, ils pratiquaient la traite des blancs au marché aux esclaves d’Alger.
Les algériens ont été des colonisateurs et des esclavagistes. Pourquoi les français seraient-ils les seuls à devoir se repentir ?
Nous rendons hommage aux soldats français, militaires de carrière et appelés du contingent, ainsi qu’aux harkis morts en Algérie.
Nous rendons hommage également aux civils français massacrés par le FLN. En 1962, les pieds-noirs n’ont eu qu’un choix : la valise ou le cercueil. Un million de pieds-noirs ont été contraints de prendre la fuite vers la métropole pour échapper à la mort.
Une fois de plus, MACRON, au lieu de soutenir son pays, prend le parti de l’étranger. Il affiche son mépris du peuple français et fait allégeance à l’Algérie, probablement dans l’espoir de récupérer les bulletins de vote des franco-algériens.
Nous considérons que la France n’a aucune dette envers l’Algérie et, contrairement à MACRON, nous ne ferons aucune repentance.
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OU SONT LES FEMMES ?
Mardi 9 février dernier, la majorité nous a présenté son budget 2021. Ce faisant, elle a omis de le précéder du rapport annuel sur l'égalité femmes-hommes qui doit chaque année accompagner ce budget dans les collectivités. A moins peut-être qu'il n'existe pas dans notre ville...car il faut bien reconnaître qu'en la matière, on reculerait plutôt.
Rien d'affiché, ni même de délibéré, non. Plutôt un insidieux retour au schéma à l’ancienne, au modèle unique de la famille traditionnelle, à une répartition quelque peu datée des rôles: les hommes décident, les femmes exécutent. Ou au mieux si la parité est obligatoire, elles figurent sur les lignes paires, si possible de bonne grâce. Il n'est qu'à regarder la composition du Conseil Municipal et la répartition des délégations: bien entendu il n'y a jamais eu de femme premier magistrat ni même premier adjoint, elle risquerait sans doute de trop bien gérer la maison. Non, il vaut mieux les cantonner aux tâches qu'elles maîtrisent de longue date: les enfants et la cuisine, à la rigueur la santé, et les seniors. Vous pensez que nous forçons le trait ? Au Plessis, les délégations accordées à des maires-adjointes sont : enfance-enseignement-parentalité, petite enfance, santé, jeunesse, solidarité et action sociale, restauration scolaire. Aux hommes : les finances, l'urbanisme, la culture, le sport et le patrimoine. Eh oui !
Ce serait drôle, si ce n'était si symptomatique de l'état d'esprit qui prédomine. Nombreuses sont celles qui décrivent un ressenti de condescendance, parfois un mépris perceptible quand on n'entre pas dans ce schéma, quand il s’agit de femmes actives et volontaires, entrepreneures, commerçantes, dirigeantes associatives, citoyennes investies, reflétant pourtant la société actuelle. Qu'il s'agisse d'une écoute distraite, d'une absence de considération, d'un refus de rendez-vous ou du rejet d'une proposition, le malaise est souvent dépeint par des femmes confrontées au Plessis à un traitement manifestement différent de celui réservé aux hommes, quand il ne s'agit pas franchement de leur refuser des responsabilités ou d'attaques personnelles dans le cadre politique.
Si Olympe de Gouges est bien présente dans notre ville, c'est simplement sur le fronton d'une école, car sa philosophie n'inspire pas beaucoup ces hommes qui nous gouvernent, ou ceux qui les entourent.
Une étude récente semble montrer que l'espérance de vie pour les femmes au Plessis est une des plus élevées d'Ile-de-France. C'est donc, sans doute, pour assurer leurs vieux jours qu'on les ménage en les éloignant soigneusement du devant de la scène, des rôles décisionnaires et des responsabilités.
A l'approche du 8 mars et de la Journée Internationale pour les droits des femmes, le Plessis Demain encourage toutes celles qui veulent agir, s'investir, peser sur l'avenir, à ne pas se laisser décourager. Demain, ou peut-être après-demain, le regard sur les femmes, leur contribution et leur action changera...même au Plessis-Trévise !
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RETOUR SUR LE CONSEIL
Lors du dernier conseil municipal nous avons pris connaissance du rapport de la Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France. La chambre a établi son rapport sur la base des documents fournis par l’administration municipale. Cet exercice, fort intéressant, observe à la loupe la gestion municipale de 2013 à 2018.
Ce rapport comportant 77 pages, nous ne pouvons pas être exhaustifs, c’est pourquoi nous partageons avec vous ce qui nous a alerté.
Deux rappels au Droit ont été formulés :
1. Établir un état annexé complet et exhaustif des engagements hors bilan ;
2. Établir avec les principales associations subventionnées par la commune des relations juridiques conformes à la loi du 12 avril 2000 et au code de la commande publique.
En outre, la Chambre Régionale des Comptes (CRC) a émis quatre recommandations, dont la constitution de provisions adaptées aux risques et la mise en place d’une gestion informatisée du temps de travail permettant de contrôler la réalisation des heures supplémentaires et de gérer les absences des agents communaux.
L’organisation des services publics communaux date de 1983 et structure toujours la mairie. La CRC indique ainsi qu’ « il n’y a pas eu, au cours des 35 dernières années, de ré-interrogation forte des élus sur la manière de gérer les services publics auprès de la population ».
Ces propos témoignent d’une forme d’inaction politique depuis plusieurs années, la majorité municipale se reposant un peu sur ses lauriers.
Plus grave encore, cette organisation communale est, selon la CRC, à la limite de la légalité s’agissant des délégations de services publics à certaines associations locales. En effet, ces délégations et le recours excessifs aux contrats aidés- en lieu et place d’agents titulaires - permet à la municipalité de produire « une administration dont les effectifs sont en apparence contenus » mais dont les risques à long terme sont importants.
Par ailleurs, les dépenses d’équipement consistent essentiellement en l’entretien du patrimoine, alors que notre population grandit de jour en jour. La CRC observe à ce sujet que « les possibilités d’extension urbaine sont limitées » et que nous devrions en conséquence nous stabiliser à 22.000 habitants.
Nous l’avons déjà rappelé dans plusieurs articles, le nombre d’écoles primaires est le même qu’en 1969. Il est nécessaire de repenser la stratégie communale en matière communale et de veiller à ce que le développement de notre population ne se fasse pas aux détriments de l’éducation de la jeunesse plesséenne.
Enfin, si notre situation financière est plutôt bonne selon la CRC, celle-ci précise néanmoins que cela est « grâce à la pression fiscale ». Nous vous laissons juges de cette remarque formulée par la Chambre Régionale des Comptes.
En décembre, nous avons proposé au cours du Conseil municipal de convertir l’argent des chocolats de Pâques et de Noël non distribués en raison de la pandémie en bons d’achat à valoir chez nos commerçants. Au cours du denier conseil, nous demandions où en était notre proposition, réponse : nulle part. Il s’agit pourtant d’une proposition qui serait la bienvenue pour tous en ces temps difficiles à la fois pour les personnes isolées et pour les commerçants impactés par la crise sanitaire.
Période exceptionnelle, ambition exceptionnelle : soyons audacieux, inventifs, réactifs en ces temps difficiles.
Si le rapport de la Chambre Régionale des Comptes vous intéresse, contactez-nous pour que nous vous le communiquions.
Notre courriel :
LA POLICE NATIONALE
En 2007, SARKOZY, alors Président de la République, avait décidé de réduire le budget de l’Etat en lançant la réforme de la RGPP ( Révision Générale des Politiques Publiques ).
Le principe de cette réforme était la réduction du personnel par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite et des coupes budgétaires sévères dans l’immobilier et le matériel.
Cette réforme a lourdement impacté les services publics, et notamment la Police Nationale.
La police de proximité qui commençait à porter ses fruits a été totalement abandonnée. La diminution drastique du nombre de policiers et la fermeture de nombreux commissariats ont favorisé une augmentation de la délinquance.
SARKOZY, qui avait été élu sur le thème de la sécurité, a fait l’inverse de ce qu’il fallait faire. Ceci explique en partie pourquoi il n’a pas été réélu en 2012.
Ses successeurs, HOLLANDE et MACRON, ont poursuivi la même politique de rigueur budgétaire contre la police. Malgré les problèmes d’effectifs et de matériel, les policiers nationaux continuent tant bien que mal à faire leur travail. Ils ne sont pas aidés par la justice qui fait preuve de laxisme envers les délinquants.
Notre commune du Plessis Trévise n’est pas à l’abri de la délinquance : vols, agressions, cambriolages, trafics de drogue, affrontements entre bandes, etc…
Nous dépendons du commissariat de Chennevières qui assure la sécurité de 6 communes : Chennevières, le Plessis Trévise, Villiers, Ormesson, Noiseau et La Queue en Brie. Cela représente une population de 93 500 habitants et une grande superficie à couvrir.
Vu les effectifs du commissariat de Chennevières, il est impossible qu’ils assurent la sécurité des citoyens sur autant de communes d’une façon efficace.
Notre ville dispose d’une Police Municipale qui permet de palier aux défaillances de la Police Nationale. Il faudrait cependant qu’elle soit plus étoffée et couvre toutes les plages horaires.
La vidéoprotection est également un outil intéressant qu’il faut développer et axer davantage sur la sécurité que sur la verbalisation. Si la vidéoprotection n’est pas toujours dissuasive, elle est cependant une aide importante aux enquêtes en permettant d’identifier les auteurs de crimes ou délits.
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PLUS DE JUSTICE SOCIALE
De prime abord, Le Plessis peut passer pour une ville relativement favorisée avec ses nombreuses maisons individuelles et ses résidences coquettes. Or, même si notre commune compte à ce jour moins de 20% de logements dits « sociaux » (en infraction avec la loi qui en impose au minimum 25%, astreignant la ville à une amende de plus de 100 000 € par an), il n’en demeure pas moins que notre ville compte parmi ses habitants des personnes aux ressources modestes. Celles-ci doivent parfois se tourner vers les nombreuses associations qui œuvrent sur Le Plessis (Emmaüs, Croix-Rouge, Secours catholique, IBDAA Méditerranée, Delfina, et d’autres que nous remercions au passage). Ces associations, même si elles apportent aides diverses et un précieux soutien, ne peuvent pas constituer un recours pérenne. De plus, ces associations sont elles-mêmes submergées devant l’afflux croissant de demandeurs, la crise de la Covid ayant hélas aggravé la situation financière de nombreuses familles.
Outre ces associations, nous tenons également à saluer des initiatives solidaires provenant de certains de nos concitoyennes et concitoyens qui se sont mobilisés en ces temps de crise. Citons entre autres la mise à disposition dans différents quartiers de la ville de cagettes permettant de déposer des biens alimentaires ou autres, biens indispensables au quotidien d’autres Plesséens.
Mais dans les faits, au-delà de ces différentes actions, nombreux sont les Plesséens en attente d’actions concrètes de la Municipalité. Parmi celles-ci, figure l’instauration du quotient familial qui leur permettrait enfin de bénéficier d’aides complémentaires sur diverses prestations municipales et paramunicipales. Ce quotient étant calculé sur la base des revenus et de la composition de la famille, il est porteur de davantage de justice sociale. Car de nombreuses familles se sentent écartées d’activités du fait de leur coût. Ainsi combien de salarié(e)s aux revenus modestes, de familles monoparentales ou de jeunes ménages ne peuvent-ils pas offrir à leurs enfants une journée au Centre de Loisirs dont le coût est de près de 20 € par personne ?
Lors du conseil municipal du 16 décembre 2020, il nous a été annoncé qu’un groupe de travail composé d’élus (comprenez, d’« élus de la majorité ») venait d’être constitué afin d’étudier les conditions de mise en place de ce quotient familial qui est une véritable arlésienne. Il serait souhaitable que des élus de l’opposition soient associés afin que tous ensemble nous élaborions ce projet tant attendu depuis des années. L’entrée en vigueur dudit quotient est prévue pour le 1er janvier 2022. Espérons que cela ne soit pas un vœu pieux et que cela soit effectivement le cas.
« Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres. » Abbé Pierre
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LA SANTE POUR TOUS
Chères Plesséennes, Chers Plesséens,
Le Conseil National de la Résistance avait, en 1944, une vision pour notre système de santé, à savoir un accès aux soins pour tous, sur tout le territoire et sans conditions de revenu. Cette vision née en temps de guerre a fait son chemin jusqu’à la mise en place d’un des systèmes de santé les plus aboutis d’Europe.
Malheureusement, au fil des années, l’Etat providence a perdu de sa superbe et a opté pour une logique mercantile appliquée à la santé. Cette logique, issue de la pensée économique néo-libérale, a conduit à une fragilisation de notre système social au nom des économies budgétaires.
La pandémie de Covid-19 a mis en lumière cette fragilisation. Le gouvernement a d’ores et déjà pris conscience de cette réalité et a annoncé des réformes. De la même façon, des mesures doivent être prises au niveau local. Nous ne pouvons pas en rester aux effets d’annonce.
Les personnes sans emploi, les retraités et les étudiants ne bénéficient souvent pas d’une couverture santé optimale. En effet, on estime que 3 millions de Français vivent sans complémentaire santé. Cette situation ne saurait perdurer au Plessis-Trévise en 2021.
La proposition de la liste « Ensemble à gauche pour un Plessis plus social, écologique et solidaire » pour y remédier : la mise en place d’une mutuelle communale.
En quoi consiste une mutuelle communale ? L’idée est de regrouper tous les habitants qui le souhaitent pour négocier en groupe des conditions tarifaires plus compétitives auprès d’une mutuelle. Il n’y a aucune obligation d’adhésion.
Grâce à l’effet de groupe, la mutuelle communale permet de négocier les prix et d’obtenir des remises sur le montant des cotisations pouvant aller jusqu’à 60% et ce pour le même niveau de prestation. Le but de cette initiative est d’améliorer l’accès aux soins et de renforcer la solidarité entre les habitants de la commune.
Cette mesure est sans le moindre coût pour la commune puisque celle-ci ne joue qu’un rôle d’intermédiaire. Il ne s’agit donc que d’une question de volonté politique.
Ensemble, exigeons une couverture santé optimale et accessible pour tous les Plesséens. Protégeons la santé des habitants, préservons le pouvoir d’achat et améliorons la qualité de vie au Plessis.
Pour demander davantage d’informations ou faire part de votre intérêt pour cette initiative :
Prenez soin de vous et de vos proches.
LA POLICE NATIONALE
En 2007, SARKOZY, alors Président de la République, avait décidé de réduire le budget de l’Etat en lançant la réforme de la RGPP ( Révision Générale des Politiques Publiques ).
Le principe de cette réforme était la réduction du personnel par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite et des coupes budgétaires sévères dans l’immobilier et le matériel.
Cette réforme a lourdement impacté les services publics, et notamment la Police Nationale.
La police de proximité qui commençait à porter ses fruits a été totalement abandonnée. La diminution drastique du nombre de policiers et la fermeture de nombreux commissariats ont favorisé une augmentation de la délinquance.
SARKOZY, qui avait été élu sur le thème de la sécurité, a fait l’inverse de ce qu’il fallait faire. Ceci explique en partie pourquoi il n’a pas été réélu en 2012.
Ses successeurs, HOLLANDE et MACRON, ont poursuivi la même politique de rigueur budgétaire contre la police. Malgré les problèmes d’effectifs et de matériel, les policiers nationaux continuent tant bien que mal à faire leur travail. Ils ne sont pas aidés par la justice qui fait preuve de laxisme envers les délinquants.
Notre commune du Plessis Trévise n’est pas à l’abri de la délinquance : vols, agressions, cambriolages, trafics de drogue, affrontements entre bandes, etc…
Nous dépendons du commissariat de Chennevières qui assure la sécurité de 6 communes : Chennevières, le Plessis Trévise, Villiers, Ormesson, Noiseau et La Queue en Brie. Cela représente une population de 93 500 habitants et une grande superficie à couvrir.
Vu les effectifs du commissariat de Chennevières, il est impossible qu’ils assurent la sécurité des citoyens sur autant de communes d’une façon efficace.
Notre ville dispose d’une Police Municipale qui permet de palier aux défaillances de la Police Nationale. Il faudrait cependant qu’elle soit plus étoffée et couvre toutes les plages horaires.
La vidéoprotection est également un outil intéressant qu’il faut développer et axer davantage sur la sécurité que sur la verbalisation. Si la vidéoprotection n’est pas toujours dissuasive, elle est cependant une aide importante aux enquêtes en permettant d’identifier les auteurs de crimes ou délits.
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SÉCURITÉ POUR NOS ENFANTS
Les abords des écoles doivent enfin faire l'objet de travaux de sécurisation, comme il en est question depuis de nombreuses années.
En effet, en dépit d'évocations répétées, seuls des aménagements à la marge ont été réalisés. Et les conditions d'entrée et de sortie de certaines écoles ont de quoi donner des sueurs froides aux parents.
Si dans de nombreuses villes, la circulation automobile est bannie dans les rues comportant des écoles aux horaires d'entrée et de sortie, ce n'est pas le cas au Plessis. Tous les véhicules peuvent y circuler normalement, voire accélérer avec impatience, ou bien stationner aux abords proches des établissements scolaires de façon parfois anarchique, obligeant enfants et accompagnants à slalomer avec angoisse ou à marcher sur la chaussée.
La Police Municipale met bien sûr bon ordre dès qu'elle est présente, mais elle ne peut évidemment pas être partout, particulièrement lorsque ses effectifs se trouvent réduits, ni pallier l'absence d'aménagements appropriés.
De nombreux passages protégés ne bénéficient d'aucun éclairage, les conducteurs ne découvrant la présence de piétons qu'à quelques mètres dans la pénombre des matins ou après-midis d'hiver.
L'étroitesse de certains trottoirs, ou l'absence de parvis suffisants, comme devant l'Ecole Marbeau par exemple, rendent les arrivées ou les départs des écoliers particulièrement stressants.
Malheureusement, l'épidémie qui sévit depuis prés d’une année a accentué encore ces difficultés, et la promiscuité contrainte de celles et ceux qui se chargent d'accompagner les écoliers devient plus problématique encore, tout comme le moindre incident. « L'école n'est pas un drive » devient un slogan particulièrement pertinent, mais les solutions alternatives permettant à tous de se sentir sereins ne se dessinent toujours pas. Nous appelons donc la Majorité à passer enfin à l'acte sur cette question, d'autant plus que très peu d'investissements ont été réalisés en 2020 tout comme en 2019, et que les marges de manœuvre financières ne manquent pas.
Les élus et l’ensemble de l'équipe Le Plessis Demain souhaitent une douce et heureuse année 2021 à toutes et tous, et restent à votre écoute. Retrouvez-nous sur notre page Facebook, écrivez-nous :
2021, LE PLESSIS D'APRES
Chères Plesséennes, Chers Plesséens,
L'année 2020 fut marquée par une tentative de réforme des retraites source de division, par une crise sanitaire sans précédent ayant conduit à deux confinements et une augmentation du chômage ainsi que par la tenue d'élections municipales dans un climat de peur. Malgré cela, c’est le cœur plein d’espoir que nous vous adressons nos vœux pour cette nouvelle année.
S’agissant du contexte sanitaire, c'est plus forts et plus solidaires que nous devrons sortir de cette crise. Apprenons des erreurs passées en redonnant du sens et des moyens au Service Public, fondement de notre République. Refusons la logique mercantile appliquée à la Santé, améliorons l'accès aux soins pour tous et poursuivons la lutte contre l’isolement des seniors. Soutenons les associations locales, celles-ci sachant identifier plus rapidement et plus efficacement les personnes parfois hésitantes à solliciter de l'aide.
S’agissant de la démocratie au Plessis, l'année 2020 a connu une abstention record aux élections du mois de mars, en partie à cause de la Covid. Ce constat nous pousse à nous réinventer. Nous avons notamment obtenu la diffusion du conseil municipal sur les réseaux sociaux et sur le site internet de la mairie. De plus, à notre initiative, un nouvel article a été incorporé au Règlement Intérieur pour vous permettre de demander l’organisation d’une consultation sur un sujet relevant des pouvoirs du Conseil municipal. Ces propositions ont été formulées afin de rendre la démocratie accessible à tous et à tout moment. La démocratie étant un combat de tous les instants, nous continuerons de le mener à vos côtés en 2021.
S’agissant de l’environnement, si les projets de bétonisation, et donc de réduction du biotope, ne cessent d’augmenter, nous vivons une prise de conscience écologique grandissante parmi les Plesséennes et les Plesséens. Nous continuerons de nous joindre aux initiatives citoyennes en faveur de la préservation de l'environnement sur le territoire de la commune. L'écologie étant l'affaire de tous, dès 2021 ayons pour ambition de faire du Plessis un modèle à suivre au sein du Val-de-Marne.
S’agissant de la politique sociale, cette nouvelle année devra être le symbole d'un rebond social au Plessis. Afin de répondre aux besoins de chacun, il est temps de créer un véritable quotient familial. Celui-ci doit être juste, équitable et transparent. Nous l'avons déjà évoqué en Conseil municipal et nous continuerons de le faire jusqu'à ce qu'il soit mis en place en concertation avec les premiers intéressés, à savoir les parents d'élèves, les seniors mais aussi les étudiants.
Après une année 2020 si éprouvante, l'année 2021 se devra d’être exceptionnelle et particulièrement ambitieuse. Ensemble, menons une opération Résilience Plesséenne afin de vivre un Plessis plus social, écologique et solidaire.
Nous restons à votre disposition :
Mirabelle Lemaire et Matthieu Puech
RASSEMBLEMENT NATIONAL
Chères Plesséennes et chers Plesséens,
J’ai l’honneur de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2021.
Il est de coutume en début d’année de souhaiter également une bonne santé, ceci est particulièrement d’actualité en raison de la crise sanitaire que nous traversons.
L’année passée a été pénible, notre vie quotidienne ayant été fortement perturbée par l’épidémie de COVID 19 et les périodes de confinement. Il est recommandé de rester vigilants et de continuer à prendre toutes les précautions utiles. J’espère que la nouvelle année verra la fin de la pandémie et que nous pourrons retrouver une vie plus sereine.
La crise sanitaire entraine malheureusement aussi une crise économique et sociale. Il est nécessaire d’aider les petites entreprises, les commerçants ainsi que les personnes en grande précarité. Un soutien financier de la municipalité serai le bienvenu à titre exceptionnel.
En plus du COVID 19, nous subissons toujours une crise sécuritaire. Les émeutes d’extrême gauche et les attentats islamistes continuent, il n’y a pas de trêve pour la violence dans notre pays. Le gouvernement se contente de faire de la communication alors qu’il est urgent de passer aux actes.
J’ai également une pensée pour les chrétiens d’orient victimes de persécutions. Récemment des Arméniens ont été massacrés et des tombes chrétiennes profanées dans l’indifférence générale. MACRON et l’Europe, qui se prétendent défenseurs des droits de l’homme, sont restés étrangement silencieux.
Bien que l’époque que nous vivons soit difficile, il est important de garder confiance dans l’avenir et de continuer à défendre nos idées.
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